Mois : janvier 2017

HEUREUX CEUX QUI SONT PERSÉCUTÉS

Matthieu 5.10-12

La dernière Béatitude de l’évangile de Matthieu se présente de la façon suivante.

Matthieu 5.10. Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux!

11 Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on répandra sur vous toute sorte de mal, à cause de moi.

12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

Souffrir à cause de la justice

La bénédiction mentionnée ici concerne ceux qui souffrent. Encore une fois, le Seigneur Jésus bouleverse notre échelle des valeurs. Le système de valeurs de notre monde considère avec bien peu d’estime ceux qui souffrent. ‘Misérables sont ceux qui souffrent,’ devrait-on lire. Ils sont ceux que l’on devrait prendre en pitié. L’enseignement de Jésus nous force à voir la souffrance sous un angle totalement différent. Selon l’opinion de Jésus, ceux qui souffrent devraient faire l’envie des hommes. Ils sont proclamés bienheureux par Dieu.

Voyez-vous, tout est une question de perspective. Si vous raisonnez selon la pensée de la chair, vous chercherez à éviter la souffrance à tout prix. Mais si votre raisonnement est conduit par l’Esprit, la souffrance que l’on subit en servant Dieu devient un privilège.

Précisons que Jésus ne parle pas ici de la souffrance dans son sens général. Il ne s’agit pas de la souffrance que nous éprouvons lorsque nous sommes atteints d’une maladie sérieuse ou lorsque nous perdons notre emploi par exemple. Ces situations sont pénibles pour tout le monde. Pour le chrétien, elles peuvent servir à glorifier le nom de Dieu lorsque son attitude vis-à-vis la souffrance se distingue de celle que présente l’homme naturel. Mais là n’est pas la question. Dans cette Béatitude, le Seigneur Jésus fait référence à un type particulier de souffrance qui affecte le chrétien authentique. Il s’agit de la souffrance occasionnée par la défense de la justice. Cette souffrance touche seulement ceux qui vivent avec piété, ceux qui mènent une vie d’attachement à Dieu et à sa justice.

Nos mauvaises actions peuvent également nous causer de la souffrance. Mais répétons-le à nouveau. Notre Béatitude fait mention d’une souffrance qui apparaît dans un autre contexte. Il est évident que ceux qui vivent dans le péché, même s’ils souffrent, ne peuvent pas s’attendre à être les objets de la bienveillance de Dieu. Le Seigneur ne bénit pas ceux qui souffrent à cause de leurs iniquités. Jésus parle uniquement de la souffrance éprouvée par un esprit soucieux de la justice.

Celui qui aime la justice et qui veut vivre dans un esprit d’attachement à la justice doit s’attendre à être persécuté. L’apôtre Paul affirme en 2Timothée 3.12 que ceux qui cherchent à vivre avec piété et droiture connaîtront inévitablement la persécution. Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés.

Le croyant n’a pas besoin de rechercher activement la persécution pour en faire l’expérience. Elle se présente à tous ceux qui vivent avec intégrité leur foi en Dieu. Si vous n’avez pas encore souffert à cause de votre foi, il y aurait peut-être lieu d’examiner votre vie spirituelle. Satan ne perd pas son temps à attaquer ceux qui ne lui causent aucun trouble. Pourquoi le ferait-il? Le diable persécute seulement ceux qui ont l’audace de lui tenir tête. Et vous vous opposez à lui lorsque la gloire de Dieu transparaît au travers de votre vie. Vous voyez pourquoi ceux qui sont persécutés ont la faveur de Dieu. La persécution qui vous afflige devient en quelque sorte la preuve de votre résistance face à l’ennemi. Vous faites obstacle à Satan en menant une vie qui porte l’empreinte de la justice. Si vous obéissez aux commandements bibliques, tenez pour assuré que la persécution fera tôt ou tard son apparition dans votre marche avec Dieu.

La souffrance comparée à un portail

Car le royaume des cieux est à eux. Le royaume de Dieu appartient à ceux qui sont persécutés à cause de Christ. Dans le livre des Actes, la souffrance est présentée comme étant une porte qui s’ouvre sur le royaume de Dieu. Tous ceux qui veulent pénétrer dans le royaume des cieux devront franchir cette porte. En d’autres mots, l’entrée dans le royaume des cieux implique une souffrance à laquelle nous devons nous soumettre. Lisons Actes 14.22. On nous raconte ici que Paul était la victime d’une vive persécution. On venait de le lapider et tout le monde le croyait mort. Lisons ce passage à partir du v. 19.

Actes 14.19. Puis survinrent d’Antioche et d’Iconium des Juifs qui gagnèrent les foules, lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort.

20 Mais les disciples l’entourèrent; il se leva et rentra dans la ville. Le lendemain, il partit pour Derbe avec Barnabas.

21 Après avoir évangélisé cette ville et fait un assez grand nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche;

22 ils affermissaient l’âme des disciples, les exhortaient à demeurer dans la foi, et disaient: C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu.

Comment nous faut-il entrer dans le royaume de Dieu? Par beaucoup de tribulations, en passant par beaucoup d’épreuves et de souffrances. Voilà un verset qui propose une représentation plutôt graphique de la souffrance. On peut presque imaginer la souffrance comme étant une sorte de portail donnant sur le royaume de Dieu. Vous devez entrer dans le royaume de Dieu en traversant cette porte, par beaucoup de souffrances. En conclusion, notre admission dans le royaume de Dieu s’accompagne d’une certaine dose de souffrance qu’il faut savoir accepter. Sa présence ne devrait pas constituer une surprise pour personne.

Cette relation entre la souffrance et le royaume de Dieu se retrouve également dans les paroles de Jésus en Luc 13. Il dit en Luc 13.24, Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. On s’efforce d’entrer dans quel lieu? Dans le royaume de Dieu. Comment y parvient-on? En utilisant la porte étroite. Que représente la porte étroite? Elle représente la souffrance, les tribulations, les épreuves. L’évangile de Matthieu précise que la porte donnant accès à la vie éternelle est étroite et le chemin qui y mène est difficile (Matthieu 7.14). Le Seigneur ne trompe personne. Il nous montre les faits tels qu’ils sont, sans chercher à minimiser les problèmes.

Vous désirez entrer dans le royaume de Dieu? Ce ne sera pas aisé, nous dit Jésus. Beaucoup de gens tenteront d’entrer mais peu réussiront. Car la porte est étroite et il faut s’appliquer à la traverser. Il y aura des luttes, des souffrances, de la persécution. C’est pourquoi le Seigneur nous dit que celui qui refuse de porter sa croix, celui qui ne veut pas suivre Jésus sur le chemin de la crucifixion, celui qui rejette l’idée de renoncer à sa propre vie, celui-là ne peut pas devenir son disciple.

À plusieurs endroits, les Écritures présentent la souffrance comme étant une bénédiction spirituelle que le croyant devrait accueillir avec joie. Le disciple qui a saisi le sens biblique de la souffrance a appris à en apprécier la valeur spirituelle. J’aimerais maintenant vous donner huit raisons qui expliquent pourquoi la souffrance concoure au bien du chrétien. J’espère que ces huit points, tous tirés de la Bible, vous aideront la prochaine fois à faire face à l’adversité en gardant une attitude constructive.

La marque du chrétien

Tout d’abord, nous nous réjouissons dans nos souffrances et nos persécutions car elles démontrent que nous n’appartenons pas à ce monde. C’est ce que Jésus affirme en Jean 15.19.

Jean 15.19. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.

Si vous raisonnez comme le monde raisonne, si vous vous conduisez comme le reste du monde, ou encore, si vous parlez à la manière du monde, le monde ne vous persécutera pas. Il n’a aucune raison de vous causer des ennuis. Vous faites partie du monde et le monde aime ce qui lui appartient. Mais lorsque vous êtes différents, lorsque vous montrez clairement que vous n’êtes pas du monde, le monde aura de la haine pour vous. Vos traits distinctifs de chrétien exposent au grand jour les péchés du monde, et à cause de cela, le monde vous persécutera.

En d’autres mots, vous devez vous attendre à être persécutés lorsque vous portez l’empreinte du chrétien authentique, empreinte qui démontre que vous n’êtes pas du monde. En quoi consiste ce signe distinctif? Il se définit par la justice qui se dégage de votre vie. Le monde déteste la justice parce que la justice fait voir les péchés du monde. Avez-vous déjà noté le malaise subtil que peut ressentir un pécheur en présence d’un homme juste? Par la seule droiture qui émane de cet homme, le pécheur se sent condamné pour ses mauvaises actions. Le monde, dont les péchés sont cachés dans les ténèbres, éprouve une gêne évidente en la présence du Christ. Le Seigneur Jésus, celui que l’apôtre Jean appelle ‘Le juste’ (1Jean 2.1), par sa vie sans péché, met en lumière les impuretés morales du monde.

Vous êtes différents du monde car vous ne vivez pas pour les choses éphémères que ce monde peut offrir. Vous vivez pour un monde à venir. Vos priorités ne sont pas les mêmes et vous ne vous conduisez pas de la même manière que le reste de la société.

L’homme de ce monde accorde une grande priorité à l’argent. Nous le savons tous. L’argent procure à celui qui en dispose de l’influence, un prestige social, une certaine satisfaction matérielle. Mais voilà que par votre vie, vous déclarez au monde que tous ces avantages ont perdu de leurs attraits à vos yeux. Vous avez d’autres priorités. Vous ne cherchez plus à amasser les richesses trompeuses de ce monde. Vous vivez maintenant pour Christ et sa justice. Une telle perception de la vie transmet le message que vous désapprouvez le système de valeurs de ce monde. Cela indispose votre entourage. Vos convictions les dérangent. Tôt ou tard, vous ferez l’objet de leurs critiques car le monde se rend bien compte que vous n’êtes pas un des leurs. Ainsi la persécution que vous subissez constitue la preuve tangible que vous n’appartenez pas au monde. Vous appartenez à Christ, et Dieu est votre Père.

Purifier la foi

Il y a une deuxième raison qui fait de la souffrance une expérience à accueillir avec joie : elle purifie notre foi. Les tribulations servent à montrer la qualité de notre foi. C’est ce que l’apôtre Pierre nous dit en 1Pierre 1.6-7.

1Pierre 1.6. C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves,

7 afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra.

Voyez-vous pourquoi la souffrance peut avoir un effet bénéfique? On débarrasse l’or de ses impuretés en le soumettant à un feu intense. Il en est de même de la foi sur le plan spirituel. Lorsque votre foi est soumise à la chaleur cuisante du feu, lorsqu’elle est éprouvée par toutes sortes de difficultés, elle s’en trouve purifiée. La qualité de votre foi est mise à l’épreuve au travers de la souffrance et nous pouvons en apprécier la valeur dans votre manière d’agir face à l’adversité.

Vous savez, il est facile de faire une déclaration d’allégeance à Dieu quand tout le monde se montre aimable à votre égard. Il est agréable d’être un chrétien quand les frères et les sœurs en Christ vous encouragent par leurs sourires et leurs actions. Vous vous sentez aimés. Vous sentez qu’on vous apprécie. Avec de telles faveurs, on serait fou d’élever une objection contre l’invitation de devenir un chrétien. Mais attendez qu’on vous persécute à cause de votre foi en Christ. Il ne sera plus aussi agréable d’être un chrétien. Combien de disciples demeureront fidèles à Christ sous la persécution? Combien de chrétiens resteront loyaux envers Dieu lorsque l’église doit faire face aux attaques de Satan ou du monde? Ces moments de tension permettent d’éprouver la valeur de la foi de chacun. Ils nous donnent l’occasion de distinguer le vrai du faux. La souffrance a un effet purificateur sur l’église dans le sens qu’elle éprouve la réalité de la foi de ceux qui la composent.

Rompre avec le péché

Troisièmement, la souffrance nous aide à délaisser le péché. Le feu de la persécution nous amène à rompre avec le péché. C’est ce que nous lisons en 1Pierre 4.1.

1Pierre 4.1. Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché.

La traduction de la Bible Ostervald est encore plus frappante. Celui qui a souffert en la chair a cessé de pécher. La personne qui a souffert dans son corps en arrive au point qu’il a cessé de pécher. Cela signifie qu’il cesse de fréquenter le péché. Il tourne le dos au péché, au monde, et à la chair. La personne qui accepte de plein gré la souffrance que lui cause son allégeance à Christ a par le fait même coupé ses liens avec le péché. Il a choisi de renoncer à lui-même et d’ignorer les désirs de la chair. Il a pris la ferme décision de s’identifier à Christ et aux souffrances qu’il a dû endurer pour nous. En souffrant pour la justice, il rompt avec le péché. Il mène une vie imprégnée de justice. En ce sens, il a cessé de pécher. Il a brûlé tous les points qui le conduisaient au péché.

La souffrance qui résulte de la foi en Christ entraîne le croyant à ressembler de plus en plus à son Maître. Et à mesure que cette identification se raffermit, le péché perd graduellement de son attrait. Celui qui aura reconnu la valeur de la souffrance s’apercevra aussi qu’elle peut contrecarrer la puissance du péché en donnant l’occasion à la puissance de Dieu de se manifester. La souffrance devient ainsi un instrument spirituel favorisant le développement du chrétien qui dépend de la grâce de Dieu.

Vivre selon la volonté de Dieu

Le verset suivant, dans cette première lettre de Pierre 4, nous permet d’avancer ce quatrième point. Il affirme que la souffrance amène le croyant à suivre la volonté de Dieu. Celui qui a connu la souffrance dans la chair, non seulement en a-t-il fini avec le péché, mais il vit désormais selon le vouloir divin. Voici ce qui est écrit en 1Pierre 4.2.

1Pierre 4.1. … celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché,

2 afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair.

La souffrance nous pousse à rompre avec le péché et nous motive à vivre selon le désir de Dieu. Celui qui n’est pas prêt à accepter la souffrance montre qu’il hésite à soumettre entièrement sa vie à la volonté de Dieu. Pourquoi se soumettrait-il? À moins d’avoir un esprit disposé à vivre selon la volonté de Dieu et non pas selon les passions humaines, vous n’accepterez pas la souffrance. Vous chercherez à la résister. Vous allez grogner. Vous allez pester.

Le Seigneur Jésus n’a jamais hésité à soumettre sa volonté à celle de son Père. Et il a accepté la souffrance avec joie. Son attitude à l’égard de la souffrance lui permit d’apprendre l’obéissance. Il a appris à vivre dans un esprit de soumission à la volonté de Dieu. L’auteur du livre aux Hébreux nous révèle que Jésus a appris, bien qu’il fût le Fils, l’obéissance par ce qu’il a souffert (Hébreux 5.8). Même si Jésus est le Fils de Dieu, il a dû apprendre l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Si Jésus a dû apprendre l’obéissance par ses souffrances, à plus forte raison devrons-nous apprendre l’obéissance par nos souffrances. La souffrance devient ainsi l’école où on apprend l’obéissance. La souffrance nous enseigne la pertinence de l’obéissance. Car c’est dans la souffrance que nous prenons pleinement conscience de la nécessité d’obéir à la volonté de Dieu.

Assurer la croissance spirituelle

Ceci nous amène au cinquième point. Voici comment on peut l’exprimer simplement. La souffrance nous fait mûrir spirituellement. La souffrance nous permet d’acquérir de la maturité. Lisons Hébreux 2.10.

Hébreux 2.10. Il convenait en effet à Celui par qui et pour qui tout existe, et qui a conduit beaucoup de fils à la gloire, d’élever à la perfection, par la souffrance, l’auteur de leur salut.

Remarquez ceci. Comment Jésus a-t-il été rendu parfait? Par la souffrance. La maturité spirituelle s’acquiert au travers de la souffrance. La souffrance constitue le moyen par lequel nous croissons en maturité.

Le Seigneur Jésus nous a communiqué cette vérité quand il a enseigné la Parabole du semeur. En Matthieu 13.5-6, il raconte que les graines ayant poussé dans un sol rocailleux n’ont pas pu survivre parce que leurs racines n’arrivaient pas à pénétrer assez profondément dans la terre. La chaleur du soleil a brûlé ces plantes dont les racines étaient trop courtes. Cette image présente le soleil comme étant la cause de la destruction des plantes. À quoi correspond le soleil dans cette parabole? Le Seigneur nous le dit sans ambiguïté aux vv. 20-21.

Matthieu 13.20. Celui qui a reçu la semence dans les endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole et la reçoit aussitôt avec joie;

21 mais il n’a pas de racines en lui-même, il manque de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, il y trouve une occasion de chute.

Il est difficile d’être plus explicite. Le Seigneur dit que le soleil symbolise la persécution et les tribulations que doit endurer l’homme qui a accueilli la parole de Dieu dans son cœur. Et j’aimerais que vous preniez note de cette observation. Le soleil qui a fait croître les plantes, ce même soleil peut également détruire toute plante qui n’a pas assez de racine. Le soleil, i.e. la persécution, insuffle la vie à certains, et donne la mort à d’autres. La souffrance donne de la maturité aux plantes qui sont enracinées dans une bonne terre. À l’opposé, cette même souffrance causera l’anéantissement de ceux dont la vie n’a pas pris racine dans la justice.

Nous pouvons donc voir ici que c’est la persécution qui fait grandir le croyant, à l’instar du soleil qui fait pousser les plantes. Notre développement spirituel est directement relié à notre niveau d’exposition à la chaleur du soleil, au feu cuisant de la persécution.

Achever ce qui manque aux afflictions du Christ

Examinons maintenant le sixième point sur le rôle de la souffrance dans la foi chrétienne. Paul fait une révélation à la fois importante et surprenante en Colossiens 1.24. Voici ce qu’il écrit.

Colossiens 1.24. Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Église.

Remarquez le ton réjouissant de ce verset. ‘Je me réjouis dans les souffrances que j’endure pour vous.’ Paul n’est pas en train de se plaindre. La souffrance ne le fait pas grogner. Bien au contraire. Il trouve de la joie à souffrir pour l’église. Pourquoi cette souffrance lui apporte-t-elle une si grande joie? ‘Parce que dans mes souffrances,’ nous dit Paul, ‘j’achève en ma chair ce qui manque aux souffrances de Christ.’

Voilà toute une affirmation! Que peut-il bien manquer aux souffrances du Christ pour son église? Car Paul écrit d’une manière catégorique. Les afflictions qu’a connues Jésus durant son ministère terrestre sont incomplètes. Et Paul déclare qu’il veut suppléer dans sa chair à ce qui manque.

Voyez-vous, les tribulations du Christ nous ont permis d’obtenir la réconciliation avec Dieu. Il n’y a que le sang de Jésus qui puisse enlever les péchés du monde. Qu’on ne vous dise pas le contraire. Même si nous devions mourir sur une croix, notre propre mort n’aurait absolument aucune incidence dans le processus de réconciliation entre Dieu et les hommes. Par ailleurs, il y a un aspect de la souffrance du Christ, essentiel au salut de l’église, qui reste inachevé. Et c’est à nous qu’il incombe de souffrir le reste des afflictions de Jésus. Alors en quoi consiste notre participation aux souffrances du Christ? Voyez-vous, il y a un prix à payer pour annoncer l’évangile à toutes les nations. S’il Paul n’avait pas souffert, comment l’évangile serait-il parvenu aux oreilles de ceux qui se trouvaient dans son champ de mission? La proclamation de l’évangile est rendue possible par la participation d’hommes et de femmes qui sont disposés à souffrir pour Christ, tout comme Paul a souffert dans sa chair pour Christ. Personne ne pourrait bénéficier du sang de Jésus si nous ne contribuons pas à l’annonce de la bonne nouvelle au monde entier. Et en joignant nos forces aux efforts d’évangélisation de l’église, nous devons nous attendre à souffrir, tout comme Paul a souffert.

En résumé, nous pouvons affirmer que la souffrance des fidèles est une composante essentielle du salut de l’humanité dans le sens que sans cette souffrance, l’évangile ne pourrait pas être proclamé aux quatre coins de la terre. Et c’est à vous et à moi qu’il revient d’en endurer la souffrance. C’est à cela que Paul faisait allusion quand il parle ‘d’achever ce qui manque aux souffrances de Christ.’ Dieu nous a laissé la responsabilité de compléter cet aspect des souffrances de Jésus pour le salut des hommes. Et nous participons à ses souffrances lorsque nous annonçons l’évangile aux hommes.

S’approcher de Dieu

Il y a une autre raison qui devrait nous inciter à nous réjouir lorsque nous souffrons pour la justice. Voici le 7ième point. C’est au travers de la souffrance que la présence de Dieu se manifeste avec le plus d’intensité. Tous ceux qui ont souffert pour Christ peuvent attester la réalité de ce fait. La souffrance a été pour eux une occasion de s’approcher de Dieu.

Rappelez-vous de cet incident lorsque Paul et Silas furent jetés en prison. Comment ont-il réagi? Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu (Actes 16.25). Ils se réjouissaient d’être en prison pour Dieu. Le Seigneur se trouvait parmi eux, au milieu de cette affliction. Il manifesta sa présence de façon concrète en provoquant un tremblement de terre dont la force ébranla les fondements de la prison. Voilà un vibrant témoignage de la présence palpable de Dieu dans la souffrance.

Regardons un autre exemple. En 2Timothée 4.16-17, Paul dit, Dans ma première défense, personne n’a été avec moi, mais tous m’ont abandonné …. Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié… Lors de son procès, Paul devait se défendre seul. Il n’y avait personne pour l’assister. Mais Dieu se tenait auprès de Paul pour lui donner des forces. Encore une fois, nous voyons que Paul pouvait compter sur la fidèle présence de Dieu au milieu de sa souffrance.

Appartenir à la lignée des prophètes

Et finalement, nous avons ce 8ième point. Pourquoi devrions-nous nous réjouir lorsque nous souffrons pour Christ? Le Seigneur donne une réponse spécifique dans sa propre Béatitude. En Matthieu 5.12, il dit, Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux. Pourquoi votre récompense sera-t-elle si grande? Car en souffrance pour la justice, vous faites plaisir à Dieu et vous avez l’honneur d’appartenir à la même lignée que les prophètes d’autrefois. Car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. En endurant la souffrance, vous fournissez l’évidence que vous êtes un vrai prophète de Dieu.

Vous savez, tous les disciples sont appelés à être des prophètes du Christ, des prophètes qui ne reculent pas devant l’adversité pour faire parvenir la bonne nouvelle du salut à tous les peuples de la terre. Et lorsque vous endurez la souffrance et la persécution dans cette mission d’évangélisation, vous démontrez non seulement que vous êtes un fidèle disciple mais aussi un vrai prophète de Dieu. N’est-ce pas là une magnifique raison de se réjouir?

Je prie Dieu que tous les points mentionnés dans cette étude vous inciteront à apprécier la valeur spirituelle de la souffrance. Elle ne devrait plus nous consterner ni nous démoraliser. Bien au contraire, la souffrance pour la justice devrait être perçue comme un privilège dont jouissent tous les chrétiens authentiques. C’est ce que Paul déclare en Philippiens 1.29 : Car c’est par sa faveur qu’il vous a été donné, non pas seulement de croire au Christ, mais encore de souffrir pour lui.

APPELÉS À ÊTRE SAINTS

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Matthieu 4.18-22

Dans la dernière leçon, nous avons étudié Matthieu 4.18-22. Vous vous souviendrez que j’ai surtout commenté le v. 19 où Jésus dit, Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Je vous ai expliqué la signification du mot ‘disciple’ selon la perspective du Maître, Jésus-Christ. Je vous ai fait remarquer que le mot ‘disciple’ apparaît 268 fois dans le NT, i.e. 238 fois dans les évangiles et 30 fois dans le livre des Actes, donc pour un total de 268.

Où est le disciple?

Aujourd’hui, nous allons considérer à nouveau cette notion d’être un disciple du Christ. Mais cette fois-ci, nous allons consulter les écrits de l’apôtre Paul. Si nous regardons de plus près les statistiques que je viens tout juste de mentionner, nous observons un phénomène assez curieux : le terme ‘disciple’ disparaît complètement après le livre des Actes. Et pourtant, de façon intuitive, nous savons tous que le concept d’être un disciple de Jésus ne s’est pas dissipé par la suite.

Même si le mot ‘disciple’ n’apparaît plus dans le reste du NT, il n’en demeure pas moins que l’idée d’être un disciple constitue toujours un thème de premier plan dans les épîtres, et surtout dans les lettres de Paul. On n’a qu’à lire, par exemple, 1Corinthiens 11.1 où Paul dit, Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. La Bible du Semeur offre la traduction suivante : Suivez donc mon exemple, comme moi, de mon côté, je suis celui du Christ. Suivez-moi de la même manière que je suis l’exemple de Jésus. Malgré l’absence du mot ‘disciple’ dans ce verset, le concept est définitivement présent dans cette exhortation à imiter Paul et Jésus.

Le disciple remplacé par le saint

Si la notion d’être un disciple du Christ est omniprésente dans le NT et que le mot ‘disciple’ n’est plus employé après le livre des Actes, comment la Bible désigne-t-elle par la suite la personne qui vit une foi authentique? En étudiant sérieusement cette question, vous allez découvrir des équivalents comme les mots, ‘croyants’, ‘frères et sœurs’, ‘serviteurs’, ‘église’. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un mot qui occupe une place très spéciale dans le langage de Paul, un mot qui pour Paul constitue un synonyme du mot ‘disciple’. Il s’agit du mot ‘saint’. Si on veut utiliser la terminologie du NT, on peut dire que le chrétien authentique est un saint. Dans la plupart de ses lettres, Paul salut ses lecteurs, les vrais croyants, en les appelant les saints. Regardons quelques exemples.

En Romains 1.7, il écrit, à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints.

À nouveau, en 1Corinthiens 1.2, il s’adresse à l’église de Corinthe en disant, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ-Jésus, appelés à être saints.

Puis en Éphésiens 1.1, Paul introduit sa lettre en écrivant, Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus-Christ.

Ce ne sont là que quelques exemples. Lorsque Paul fait mention des disciples de Jésus, il utilise le terme ‘les saints’. Il désigne les vrais disciples du Christ par le mot ‘saints’. Les chrétiens forment un peuple saint, un peuple consacré à l’Éternel. En Mark 1.24, Jésus est appelé le Saint de Dieu. Les disciples de Jésus sont appelés à leur tour par Paul comme étant les ‘saints en Christ-Jésus.’

Ce mot ‘saint’ ou hagios en grec, Paul l’utilise à 76 reprises dans ses épîtres. C’est un terme que Paul adore particulièrement. Dans le vocabulaire du NT, il existe trois autres mots qui se rapportent à la sainteté, trois mots qui sont presque exclusivement utilisés par Paul. Il n’y a aucun doute que la sainteté constitue une notion prédominante dans la pensée de Paul. Je dirais même que c’était une préoccupation dont l’influence se faisait sentir dans tous ses écrits. Paul veut nous indiquer que le vrai croyant est un saint, vivant une vie sainte. L’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas être un chrétien sans mener une vie sainte.

Mais pourquoi cela avait-il tant d’importance pour Paul? Pourquoi insiste-t-il tant sur la sainteté du chrétien? C’est ce que nous voulons explorer dans cette leçon.

Définir la sainteté

La sainteté est une notion plutôt difficile à définir de manière simple en raison de ses multiples aspects. Si vous consultez un dictionnaire théologique, vous allez vous apercevoir que la plupart des ouvrages offrent des pages et des pages d’explication. Et si vous avez la patience de regarder attentivement toutes ces pages, il n’est pas certain qu’à la fin de votre lecture vous allez comprendre davantage.

Il me semble que pour Paul, la sainteté est une notion surtout pratique, un aspect que nos livres théologiques ont tendance à négliger. Bien sûr, en tant que pharisien, Paul avait certainement lu de nombreux livres sur la sainteté. Mais je dirais que sa principale source d’inspiration, lorsqu’il parle de la sainteté, provient d’abord et avant tout de sa propre expérience de la sainteté. Quelle est cette expérience? Et bien, vous connaissez tous l’histoire de Paul concernant sa conversion du judaïsme au christianisme. Il a fait la rencontre du Christ alors qu’il était en chemin vers Damas. Cette expérience spirituelle a littéralement bouleversé le cours de sa vie. Toute personne qui rencontre Dieu et qui le reçoit dans son cœur ne peut pas faire autrement que de reconnaître sa sainteté et d’y adhérer.

La rencontre de Paul avec Jésus sur le chemin de Damas laissa une empreinte permanente sur son âme quant à la signification de la sainteté de Dieu pour le chrétien. Au cours de ce rendez-vous divin, il a été aveuglé par la gloire rayonnante de la sainteté de Dieu. Tout son être en frémissa. Il venait de rencontrer Dieu en personne. La glorieuse sainteté de Dieu a tellement marqué Paul que cela deviendra un sujet de prime importance dans sa vie et dans ses écrits. D’ailleurs toute personne qui ferait la même expérience spirituelle réagirait de la même manière que Paul.

Alors voici mon premier point. Pourquoi la sainteté figure-t-elle au premier rang dans la pensée de Paul? Parce que Paul a compris profondément la signification de la sainteté lors de sa rencontre extraordinaire avec Dieu. Et lorsque vous parcourez les Écritures, vous allez vous apercevoir que tous ceux ayant fait une rencontre personnelle avec Dieu ont été touchés par sa sainteté.

Les deux facettes de la sainteté

Si on veut expliquer la sainteté en s’éloignant quelque peu de sa tonalité théologique, on peut dire qu’elle se définit par l’expérience de la bonté de Dieu. En Psaume 34.8, nous lisons, Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon! Cette sainteté, cette bonté de Dieu est comme un couteau à double tranchant. Il peut couper autant d’un côté que de l’autre. C’est pourquoi Paul écrit en Romains 11.22, Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures dans cette bonté; autrement toi aussi tu seras retranché.

Voyez-vous, la bonté de Dieu s’exprime d’une part par le salut qu’il offre aux hommes et d’autre part par le jugement si cette offre est rejetée car Dieu ne peut pas accepter le mal dans son royaume. La bonté de Dieu se manifeste aux hommes quand le Seigneur accorde sa grâce et sa miséricorde à ceux qui se repentent. Mais si on ignore ou décline son offre, des actions sont prévues pour la défense de cette bonté, i.e. la défense de la justice et la condamnation du mal.

Paul est un homme qui a fait l’expérience de la bonté de Dieu. Il a fait l’expérience de sa sainteté. Il sait que Dieu est un Dieu saint et bon qui ne peut pas faire de compromis avec tout ce qui est entaché par le péché.

Transférer la sainteté divine aux hommes

Écoutez maintenant le prochain point. Paul a compris que la bonté de Dieu s’exprime aussi dans sa volonté de rendre bons tous ceux qui se repentent de leurs péchés. En d’autres mots, la sainteté du peuple de Dieu est étroitement reliée à la sainteté de Dieu lui-même. Cette qualité fondamentale de Dieu peut être vue comme une puissance créatrice, comme une bonté qui peut être transférée à son peuple et qui doit être transférée pour que le peuple choisi puisse vraiment lui appartenir. Si vous aimez les termes théologiques, on peut dire que nous sommes sanctifiés, quant à notre position, par l’imputation de Christ comme notre sainteté. Bien que nous ne soyons pas sans péchés, nous sommes dans une position de sainteté devant Dieu à cause de l’œuvre de Jésus sur la croix. C’est d’ailleurs ce que Jésus a révélé à Paul en Actes 26.18 lorsque ce dernier se rendait à Damas. Jésus dit, …et qu’ils (le peuple païen) reçoivent le pardon des péchés et un héritage avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi. Vous êtes rendus saints lorsque vous avez la foi en Jésus-Christ.

Paul fait de cette révélation un élément central dans sa compréhension de la sainteté. Laissé à lui-même, l’homme ne peut rien faire pour réaliser sa sanctification. Nous sommes saints pour la simple raison que la sainteté de Dieu nous a rendu saints. En Romains 11.16, Paul affirme que si la racine est sainte, par extension les branches doivent être saintes aussi. Si la racine est sainte, et si Dieu est cette racine, alors les branches, ses disciples, doivent être saintes aussi.

Le même raisonnement s’applique pour le passage en Jean 15 lorsque Jésus dit, Moi, je suis la vigne; vous, les sarments. Nous sommes attachés à Jésus comme les sarments le sont à la vigne. Notre vitalité spirituelle dépend de notre union avec Christ. Il nous donne les nutriments spirituels dont notre âme a de besoin pour croître. Si la racine est sainte, et que vous, la branche, faites vraiment partie de la plante, alors de toute évidence vous êtes saints. Dieu a transféré en vous sa sainteté dans votre communion avec lui. Vous avez été sanctifiés par l’œuvre de l’Esprit Saint. Donc, si vous êtes un disciple du Christ, vous êtes un saint quels que soient vos progrès spirituels.

Paul, un érudit de l’Ancien Testament

Mais pourquoi Paul préfère-t-il le mot ‘saint’ au mot ‘disciple’? Parce qu’il a fait une rencontre personnelle avec Dieu dans laquelle il a été saisi par sa sainteté. Depuis cet incident, il porte un regard soutenu sur cette qualité fondamentale de Dieu. C’est la première raison. Voici une deuxième raison qui peut expliquer sa préférence du mot ‘saint’.

Il faut se souvenir que Paul est un pharisien imprégné d’une grande connaissance de l’AT. Sa compréhension des choses spirituelles repose sur un savoir impeccable des Saintes Écritures. Il sait très bien que le thème de la sainteté occupe beaucoup d’espace dans les livres composants l’AT. Vous pouvez le constater par vous-mêmes en consultant tout simplement une concordance biblique. Cherchez les mots ‘saint’ et ‘sainteté’, et vous allez voir des lignes et des lignes de citations tirées de l’AT.

Mais ce que j’aimerais surtout souligner, c’est que son étude de l’AT l’a conduit à faire la conclusion suivante : Dieu entretient sa relation avec nous sur la base de sa sainteté. Je répète. Dieu entretient sa relation avec son peuple sur la base de sa sainteté. Prenons le temps de développer ce sujet. Et je vais le faire en présentant les cinq points suivants.

Dieu est saint : de l’Ancien Testament au Nouveau Testament

Premièrement, vous aurez noté que lorsqu’une personne vient à Dieu, l’Éternel la retranche du monde. Il la met à part des souillures morales du monde. Il a appelé Israël à sortir de l’Égypte. Comme vous le savez sans doute, dans l’AT, l’Égypte symbolise le monde. Dieu sépare son peuple du monde afin qu’ils puissent le servir dans la pureté. Cette séparation du monde fait partie intégrante de la définition de la sainteté. Paul fait cette même observation dans ses lettres. Par exemple en 2Corinthiens 6.20, il cite directement un passage du livre des Nombres et l’applique directement aux chrétiens. Il écrit, C’est pourquoi : Sortez du milieu d’eux; et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur… L’idée de séparation, d’être séparé de la souillure du péché, constitue un élément essentiel de la sainteté.

Deuxièmement, les gens que Dieu met à part, il faut comprendre que c’est dans le but de les racheter de toute iniquité. L’AT désigne fréquemment la nation d’Israël comme étant le peuple que Dieu a racheté. Nous sommes des esclaves du péché qui ont été rachetés. Dieu nous a tiré hors de ce monde dominé par le mal. Paul fait référence à cette rédemption en Romains et dans sa première lettre aux Corinthiens. En 1Corinthiens 6.20, il dit avec insistance, Car vous avez été rachetés à grand prix. Dieu a payé cher pour nous racheter : il a payé avec le sang de son Fils. Vous ne vous appartenez plus. C’est à Dieu que vous appartenez maintenant. ‘Être saint’ signifie donc que nous sommes la possession de Dieu.

Troisièmement, nous découvrons que ce peuple racheté par Dieu, ce peuple qui vit en obéissance aux saints préceptes de Dieu, est un peuple avec qui il a sa demeure. Il habite au milieu d’eux. Ils sont saints car Dieu a élu domicile parmi eux. Ils forment son temple. Paul reprend ce thème et va l’appliquer directement aux chrétiens en 2Corinthiens 6.16, … Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Nous sommes saints car Dieu vit en nous.

Quatrièmement, nous remarquons dans la Bible, que ce soit dans le Nouveau ou l’Ancien Testament, un désir intense que Dieu éprouve de transmettre cette sainteté à son peuple par la puissance du Saint Esprit. Écoutez ce verset en Ézéchiel 11.19 : Je leur donnerai un même cœur et je mettrai en vous un esprit nouveau; j’ôterai de leur chair le cœur de pierre et je leur donnerai un cœur de chair. La sainteté implique un changement de cœur. Le cœur de pierre se transforme en un cœur de chair caractérisé par une justice dont la nature divine ne laisse aucun doute. À nouveau, Paul reprend cette idée et l’applique aux chrétiens du NT. Il nous dit en Éphésiens 4.24, …(je vous exhorte) à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Immédiatement après ce verset, il nous donne une liste de choses à ne pas faire. L’homme nouveau, en vertu de sa sainteté, s’éloigne du péché et désire la pureté dans sa conduite. Il veut mener une vie qui s’accorde avec la sainteté de Dieu.

Cinquièmement, la sainteté de Dieu s’exprime par le jugement lorsque son peuple saint déroge à ses commandements. On ne peut pas résister à l’œuvre de Dieu dans la sanctification de son peuple sans en subir des conséquences négatives. Dieu a appelé son peuple à sortir du monde souillé par le péché et à mener une vie pure afin que son nom soit glorifié. Dans l’AT, le peuple choisi de Dieu s’est souvent mis dans l’embarras en transgressant la volonté de Dieu. Plus souvent qu’autrement, ils ont malheureusement vécu sous la condamnation de Dieu à cause de leur comportement. Le peuple de Dieu, la nation sainte, a dû subir le jugement de Dieu pour avoir manqué à leur responsabilité de mener une vie sainte. Nous pouvons le lire de façon très explicite en Ézéchiel 18.30. C’est pourquoi je vous jugerai chacun selon vos voies, maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. Je vous jugerai, vous les Israélites, chacun selon sa conduite parce que vos façons d’agir sont mauvaises.

N’allez pas penser que seules les personnes de l’AT sont concernées et que nous, les croyants du NT, vivant sous la grâce de Dieu, n’avons pas à craindre le jugement de Dieu peu importe notre conduite. La sainteté de Dieu se manifeste tant dans son amour que dans sa justice. Un amour sans justice n’est pas saint. Et cette justice oblige Dieu à juger et à punir le pécheur. Le fait d’être appelés ‘saints’ ne nous exempte pas du jugement divin. Paul est très clair là-dessus. On n’a qu’à lire en 1Corinthiens 11.31-32. Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés; 32 mais le Seigneur nous juge pour nous corriger, pour que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. Par ces mots, Paul veut faire comprendre aux croyants de Corinthe que s’ils s’étaient jugés eux-mêmes par un examen de conscience, Dieu n’aurait pas eu à les juger. Et lorsque Dieu juge un chrétien, c’est dans le but de le discipliner.

Vous serez saints car Je suis saint

J’espère que vous commencez à saisir pourquoi il était si important pour Paul que les chrétiens soient appelés des ‘saints’. Il voulait s’assurer que les disciples du Christ puissent parfaitement prendre conscience que la sainteté est une vertu essentielle de tout vrai croyant. Les saints en Christ sont séparés moralement et spirituellement du monde par la pureté de leur conduite.

Dans la plupart de ses lettres, Paul introduit son message en s’adressant aux saints fréquentant l’église qui fait l’objet de son attention. Et quand il conclut ses lettres, il prend soin de souligner toute l’importance pour les saints de se conduire de manière exemplaire, d’une manière sainte. Car notre sainteté est en étroite relation avec la sainteté de Dieu. Lorsque Paul emploie le terme ‘saints’, ce n’est pas simplement dans le but de montrer que le croyant se trouve dans une position spirituelle privilégiée qu’on appelle la ‘sainteté’. Il veut aussi nous faire comprendre que la conduite du disciple, du saint, doit nécessairement s’harmoniser avec la sainteté de Dieu puisque notre sainteté découle de celle de Dieu. C’est pourquoi Paul répète constamment que le croyant doit mener une vie qui soit digne de son appel à la sainteté.

On ne peut pas séparer la sainteté de Dieu et la pureté morale qui doit apparaître dans la vie de ceux qui sont appelés ‘saints’ dans la Parole de Dieu. Car toute cette notion biblique de sainteté met l’accent non seulement sur la qualité de notre relation avec Dieu, mais aussi sur la qualité morale et spirituelle de notre conduite vis-à-vis des autres. L’idée de la sainteté implique toujours une relation harmonieuse avec Dieu dont l’expression se manifeste immanquablement au niveau de notre conduite. L’apôtre Pierre le dit clairement en l’espace de quelques mots. En 1Pierre 1.15, il écrit, …de même que celui qui vous a appelés est saint (i.e. Dieu est saint), vous aussi devenez saints dans toute votre conduite. Et Pierre nous révèle le fondement de cette déclaration. Verset 16 : Puisqu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. Cette citation tirée du Lévitique nous donne la base de notre sainteté. Nous sommes saints parce que Dieu, notre Seigneur, est saint.

Disciple et sainteté dans l’Ancien Testament

Mentionnons un dernier point avant de conclure cette leçon. Paul démontrait une connaissance impeccable de l’AT. Et il savait parfaitement que le mot ‘saint’ est souvent utilisé dans les livres de l’AT. Je ne serais pas surpris que Paul, avec la perspicacité spirituelle qu’on lui connaît, ait fait l’observation suivante. Chaque fois qu’on retrouve le mot ‘saint’, on remarque que c’est souvent relié avec l’idée de suivre Dieu, comme un disciple doit suivre son maître. Nous avons un très bel exemple de cela en Jérémie 2.2-3. Laissez-moi vous lire ce passage de l’AT afin que vous puissiez vérifier par vous-mêmes le lien entre la sainteté et le disciple. Jérémie 2.2-3. Dans ce passage, Dieu demande au prophète Jérémie d’aller annoncer un message à la population de Jérusalem.

Jérémie 2.2. Va et crie aux oreilles de Jérusalem, et dis : Ainsi a dit l’Éternel : Il me souvient à ton égard de l’affection de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles, quand tu me suivais au désert (on retrouve ici l’idée du disciple qui suit son maître), dans une terre qu’on n’ensemence point.

3 Israël était une chose sainte à l’Éternel; il était les prémices de son revenu. Tous ceux qui le dévoraient étaient coupables; il leur en arrivait du mal, dit l’Éternel.

Israël était une chose sainte à l’Éternel. Voyez-vous cette association entre le disciple et la sainteté? En ce temps-là, Israël était un disciple de Dieu car la nation suivait l’Éternel dans le désert. Et parce qu’ils suivaient Dieu dans le désert, Israël était saint à l’Éternel. Israël était une part sainte pour Yahvé. Je suis convaincu que Paul a remarqué cette interrelation dans l’AT. Au niveau du NT, l’idée de suivre Dieu devient beaucoup plus spirituelle et morale. Il ne s’agit plus de marcher physiquement derrière Dieu. Les lettres de Paul insistent surtout sur notre responsabilité de suivre Dieu par une conduite pure, exempte de toute iniquité. En faisant cela, nous marchons dans la sainteté.

Mis à part pour Dieu

Dans la leçon d’aujourd’hui, j’avais comme objectif de vous présenter la perspective de Paul concernant cette notion d’être un disciple du Christ. Cela nous a conduit à explorer le sujet de la sainteté, particulièrement sur le plan du lien qui existe entre notre sainteté et celle de Dieu. C’est d’ailleurs un aspect prédominant dans la pensée de Paul. L’apôtre Paul n’utilise pas le mot ‘disciple’. Dans ses lettres, Paul appelle le vrai croyant par le terme ‘saint’. Le chrétien est un saint. Car dans l’esprit de Paul, on ne peut pas être un chrétien authentique sans mener une vie sainte, consacrée à un Dieu qui est saint.

En dépit de toute la théologie qui accompagne le sujet de la sainteté, c’est en faisant l’expérience spirituelle de Dieu que nous pourrons commencer à la comprendre véritablement. La glorieuse sainteté de Dieu se révèle à nous dans un rendez-vous divin. C’était le cas pour Paul, pour Moïse, pour Ézéchiel. Personne ne reste indifférent lors d’une telle rencontre avec Dieu. Elle laisse toujours une marque permanente dans le cœur du disciple qui, désormais, ne peut plus s’empêcher d’être absorbé par la sainteté de Dieu dans sa marche avec son Maître.

Breaking News : La Russie se prépare à un séisme catastrophique, et met en garde l’Amérique « d’un grave danger »

La Russie a émis une alerte majeure pour les jours à venir, des séismes vont frapper et ainsi endommager plusieurs infrastructures sur la côte est des Etats-Unis et dans le pacifique selon eux.

 

Source: Before It’s News, le 14 janvier 2017

Le Saint-Esprit : un travail de l’ombre (Genèse 1, Actes 2, Luc 1)

Introduction : Le titre de notre étude remet en question notre compréhension de l’Esprit saint. Quand je pense à « ombre » cela me fait penser à une pièce de théâtre, qui comporte plusieurs scènes – par opposition à ce qui se déroule « dans l’ombre », c’est-à-dire derrière la scène. La proéminence de l’Esprit saint varie-t-elle avec la « scène » ? Varie-t-elle en fonction de l’endroit où se déroule la scène ? Je le pense. Réfléchissez à notre compréhension traditionnelle de l’œuvre de Dieu le Père. Jésus, selon le livre des Hébreux, œuvre comme notre grand prêtre dans le sanctuaire céleste, présentant son sacrifice à notre place. Sur la terre, l’Esprit saint est représenté comme le substitut omniprésent de Jésus. L’Esprit saint vit dans les Chrétiens pour faire avancer le Royaume des cieux. Dieu le Père dirige l’univers. Alors que nous pourrions débattre du rôle exact de chacun, dans mon esprit cela met l’Esprit saint au centre et au-devant de la scène dans notre vie, dans notre « scène » moderne ! Débutons notre étude de la Bible et voyons ce qu’elle nous dit au sujet de l’œuvre de l’Esprit saint dans différentes « scènes » de l’histoire du monde !

I. La Création

1. Lisez Genèse 1.1-2. Selon vous, pourquoi Dieu a-t-il décidé de commencer la Bible par Genèse 1.1 ? De toutes les choses que Dieu aurait pu dire pour se présenter à nous, pourquoi choisir cette déclaration ?

a. L’Esprit saint est-il le premier membre de la Trinité qui nous est présenté dans la Bible ?

b. L’une des critiques principales faite au christianisme par les deux autres grandes religions monothéistes (« un seul dieu ») est que le christianisme n’est pas réellement monothéiste parce qu’il croit en trois Dieux. Ils disent que Dieu n’a pas de Père, ni de Fils. Quel problème créent ces versets pour leur argumentation contre la Trinité ? (Le mot hébreu traduit par « Dieu » dans Genèse 1.1 est « Elohim », qui n’est pas singulier, mais pluriel. Ainsi, ceux qui s’opposent à la Trinité doivent, dès le tout début de la révélation de Dieu sur lui-même, expliquer pourquoi un terme pluriel est employé et pourquoi l’Esprit saint est référencé indépendamment.)

2. Lisez Genèse 1.3. Qui parle : Dieu le Père ou l’Esprit de Dieu ? Si c’est l’Esprit saint, il s’agit difficilement d’un rôle « de l’ombre » !

a. Lisez Jean 1.1-3. Selon ce texte, qui a créé le monde ? (Si vous lisez le chapitre entier, vous comprendrez que la « Parole » est une référence à Jésus. Ainsi, cela nous dit que Jésus a créé le monde.)

b. Lisez Colossiens 1.15-16. Selon ce texte, qui a créé le monde ? (Jésus.)

c. Lisez Genèse 1.3, Genèse 2.7 et Job 33.4 (version PDV). Qu’ont ces trois versets en commun ? (Le souffle expiré. Quand nous parlons nous expirons de l’air, quand nous respirons dans la bouche de quelqu’un nous expirons. Job dit que cette respiration est « l’esprit de Dieu ».)

d. Que devons-nous donc conclure au sujet de la Création et du rôle de l’Esprit saint ? (La Bible identifie spécifiquement « Dieu », Jésus et l’Esprit saint comme étant impliqués dans la Création. Je pense que le message est que tous les trois membres de la Trinité étaient impliqués. Cependant, l’Esprit saint, dans ses actions de création par la parole, et par le souffle de la vie insufflé aux humains, joue un rôle très central.)

II. Notre scène concrète

1. Lisez Exode 25.8-9. Comment devait être réalisé le sanctuaire de Dieu sur la terre ? (Par les humains, selon les directives précises de la part de Dieu.)

2. Lisez Exode 31.1-5. Comment appelleriez-vous la profession de Betsaléel aujourd’hui ? (Il est un artisan. Il est un artiste. Il travaille avec différentes sortes de matériaux. Il travaille avec ses mains.)

a. Que fait l’Esprit saint pour Betsaléel ? (Il lui donne la sagesse, l’intelligence et la connaissance dans son artisanat.)

b. Que cela nous enseigne-t-il au sujet de l’Esprit saint et de notre travail ? Quel rôle peut-il jouer dans notre vie professionnelle de chaque jour ? (L’Esprit saint n’est pas simplement une source de compréhension spirituelle, il nous donne sagesse, intelligence et connaissance pour faire notre travail quotidien – même si ce travail est de la construction ! Avez-vous demandé à l’Esprit saint de vous rendre meilleur(e) dans votre travail ?)

c. Notez que le travail de « construction » ici était de créer le sanctuaire. Pensez-vous que cela fasse une différence ? L’Esprit saint aiderait-il toujours si Betsaléel concevait et construisait quelque chose pour son voisin direct ? (Oui. Lisez 1 Pierre 4.10 et Romains 12.6-8. Nous pouvons avoir le don de « servir » ou « contribuer aux besoins des autres » et c’est quelque chose qui est donné par Dieu.)

III. La scène de nos esprits

1. Lisez Jean 16.13-14. Nous avons étudié ce texte dans notre dernière étude, mais voyons si nous pouvons y trouver quelque chose de nouveau. Jésus dit que l’Esprit saint nous conduira dans « toute la vérité ». Que fait notre connaissance de la vérité pour Jésus ? (Elle lui rend gloire.)

a. Le monde argumente-t-il que la science est opposée à la Bible ? Que nous disent ces versets ? (La vérité est du côté de Jésus. Il est tellement aligné avec notre Dieu que la vérité lui rend gloire.)

2. Lisez Jean 15.26. Quels termes sont utilisés pour l’Esprit saint ? (« Défenseur » et « l’Esprit de la vérité ». Cela renforce l’idée selon laquelle l’Esprit saint est ici pour nous guider et apporter la vérité.)

a. Quelle « vérité » est particulièrement mentionnée dans ce verset ? (L’Esprit saint « rendra témoignage » à Jésus. Ce témoignage est que Jésus est Dieu. Que Jésus est devenu humain afin de nous sauver de nos péchés.)

3. Certains soutiennent qu’une focalisation sur l’Esprit saint peut enlever la focalisation sur Jésus. Avez-vous vu cela ?

a. Pensez-vous que c’est possible ?

4. Lisez Actes 2.1-4. Imaginez-vous à cet endroit et dites-moi ce que vous expérimentez ? (Le son d’une tempête, la vue du feu qui reste sur les gens, et le son des langues étrangères.)

a. Si je vous demandais si l’Esprit saint était focalisé sur lui-même ou sur Jésus dans ces évènements, que diriez-vous ?

5. Lisez Actes 2.14 et Actes 2.22. Que dites-vous maintenant sur la focalisation de l’œuvre de l’Esprit saint dans ces versets ? (Il peut sembler au premier abord que le point de focalisation était sur l’Esprit saint à cause du son et de la vue extraordinaires. Mais nous voyons que c’était simplement la méthode utilisée par l’Esprit saint pour attirer l’attention des gens, de telle sorte que la vérité sur Jésus puisse être présentée. De cela nous apprenons que des évènements extraordinaires créés par l’Esprit saint sont importants pour focaliser l’attention sur le salut donné par Jésus.)

IV. L’Esprit saint œuvrant avec Jésus

1. Lisez Luc 1.30-33. Comment comprendriez-vous cette promesse si vous étiez à la place de Marie ?

2. Lisez Luc 1.34. Quelle est la question la plus importante dans l’esprit de Marie ? (Elle est vierge. Non seulement il y a le problème pratique qu’elle donne naissance, mais cela altérera son physique.)

a. À la lumière de la promesse qu’elle sera la mère du « Fils du Très-Haut », comment expliquez-vous qu’elle décide de poser cette question, parmi tant d’autres ?

3. Lisez Luc 1.35 et 1 Pierre 3.18. Que cela dit-il au sujet de la puissance de l’Esprit saint ? (Cela nous rappelle que Genèse 2.7 nous dit que la puissance qui donne la vie réside dans l’Esprit saint.)

a. Que cela dit-il au sujet du rôle que l’Esprit saint peut jouer dans votre vie ? (Si vous, comme Marie, voulez que l’Esprit saint vous utilise, il peut donner à votre vie une puissance extraordinaire ! Il peut vous raviver !)

4. Lisez Luc 1.38. Que nous dit cela au sujet de Marie ? (Quels que soient les problèmes reflétés dans sa question « Comment cela se produira-t-il ? », il s’agit d’une déclaration de foi étonnante.)

5. Lisez Luc 3.21-22 et Luc 4.1-2. Cela nous dit que Jésus a reçu le baptême de l’Esprit saint et qu’il était « rempli » d’Esprit saint. Pourquoi cela est-il nécessaire, puisque Jésus est Dieu ? (Bien que nous ayons une capacité limitée pour comprendre, cela a parfaitement du sens. La Trinité est « remplie » de l’Esprit saint.)

a. Lisez Genèse 1.26-27. Que cela suggère-t-il au sujet de vous et moi et de l’Esprit saint ? (Si vous voulez vraiment être à l’image de Dieu, vous devez aussi être rempli(e) de l’Esprit saint !)

6. Lisez Galates 5.22-26. L’idée d’avoir l’Esprit saint qui vit en nous est-elle un concept abstrait ? (Non. Ces versets nous montrent que l’Esprit saint qui vit en nous apporte des changements concrets et importants dans notre vie. Nous « vivons par l’Esprit ».)

7. Cher(ère) ami(e), voulez-vous demander à l’Esprit saint de vivre en vous et de faire une différence concrète dans votre vie ? Pourquoi ne pas le faire maintenant ?

COMMENT ÉCHAPPEREZ-VOUS AU JUGEMENT DE L’ENFER (2)

Matthieu 23.33

Nous poursuivons aujourd’hui la deuxième partie de notre étude sur l’enfer. Nous nous sommes penchés la dernière fois sur trois expressions bibliques qui désignent l’enfer: (1) ‘les pleurs et les grincements de dents,’ (2) ‘le feu de l’enfer,’ et (3) ‘les ténèbres du dehors.’ Nous avons mentionné que toutes ces images, bien que différentes, font allusion à l’idée de la mort. ‘Les pleurs et les grincements de dents’ décrivent la réaction d’un individu qui fait face à une exécution imminente. Si vous vous trouvez dans le feu de l’enfer, vous serez consumés. Vous mourez. Si vous êtes jetés dans les ténèbres du dehors, vous êtes séparés de Dieu et il n’y a plus de vie en vous. Vous mourez.

Un lieu de destruction

Ceci nous amène à une autre déclaration de Jésus qui lie l’enfer à la mort et la destruction. Voici ce qu’il dit en Matthieu 10.28.

Matthieu 10.28. Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent pas tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps, dans la géhenne.

L’enfer est un lieu de destruction, un lieu où Dieu peut détruire autant le corps que l’âme. Le verbe ‘détruire’ ici est très important pour notre leçon. Il est la traduction du mot grec apollumi. Apollumi provient de ollumi qui signifie, ‘faire périr,’ ‘réduire à néant,’ ‘démolir.’ La particule apo devant ollumi intensifie le sens du mot, indiquant dans le cas présent que la destruction est totale. Appliqué à un objet, apollumi signifie que l’objet est à jamais anéanti. Appliqué à un individu, il désigne la perte irrémédiable d’une vie.

‘N’ayez pas peur de ceux qui peuvent tuer seulement le corps,’ dit Jésus. ‘Craignez plutôt Dieu qui, en raison de sa justice, peut anéantir à la fois le corps et l’âme en enfer.’ L’homme ne peut s’attaquer qu’au corps. Mais la puissance de Dieu n’a pas de limite. Elle transcende le temps et l’espace. Elle peut mettre fin à l’existence de votre corps et de votre âme – pour toujours.

Je le répète. L’enfer est un lieu de destruction. Ce n’est pas uniquement un endroit de souffrance. Certaines personnes se représentent l’enfer comme un lieu où Dieu tourmente sans fin les pécheurs impénitents. Oui, le séjour en enfer est douloureux et horrible. Mais c’est aussi et surtout un lieu de destruction.

J’aimerais ouvrir ici une parenthèse sur la question de la souffrance en enfer. Les figures utilisées dans la Bible (un feu inextinguible où le ver ne meurt point et où le feu ne s’éteint point (Marc 9:43); les ténèbres du dehors, où seront les pleurs et les grincements de dents (Matthieu 8:12); un étang ardent de feu et de soufre (Apocalypse 19:20)) indiquent sans l’ombre d’un doute que l’enfer sera extrêmement pénible. Quelles en seront les souffrances? Je ne crois pas que Dieu aura à jouer un rôle très actif dans la souffrance du réprouvé. Tout le supplice sera infligé par l’individu lui-même, lorsqu’il prendra conscience d’avoir mérité cette peine. Si vous êtes cet individu, la torture vient en voyant que vous avez vécu comme un insensé. Dieu vous a donné la vie. Le chemin menant à la vie avait été ouvert par le sang de son Fils. Il vous avait donné accès à son royaume. Mais vous n’avez pas voulu y entrer. Vous croupissez maintenant à l’intérieur des murs de l’enfer. Les circonstances vous obligent à faire un examen de conscience et vous êtes accablé par la vérité à laquelle vous faites face. Vous regrettez tellement d’avoir gaspillé votre vie. ‘Qu’ai-je fait? J’ai vécu sans discernement.’ Mais il est maintenant trop tard. Là, en enfer, vous pleurez et grincez des dents par la prise de conscience que vous avez vécu égoïstement, sans tenir compte de l’après-vie. Ce tourment qui vous ronge, il provient de votre propre conscience et non pas tant d’un acte de Dieu. Vous allez souffrir ainsi aussi longtemps que vous survivrez en enfer. Puis la destruction viendra.

Il y a un débat qui divise les chrétiens sur le sort ultime de ceux qui se trouvent en enfer. Certains soutiennent que les incroyants subiront un châtiment qui durera toute l’éternité. C’est la position traditionnelle. D’autres chrétiens avancent que les incroyants seront punis pendant un certain temps, puis Dieu mettra fin à leur existence. Cette dernière opinion porte parfois le nom de ‘annihitionisme.’ Après m’avoir entendu répéter que l’enfer est un lieu de destruction, vous pouvez déjà deviner que je prône le second point de vue, c’est-à-dire qu’après une période de souffrance, le condamné cessera d’exister. J’aimerais utiliser le reste de la leçon pour montrer pourquoi cette perspective m’apparaît plus proche de l’enseignement biblique. Nous accomplirons cette tâche en faisant un court survol du NT centré sur cette question.

L’enseignement de Jésus

Débutons avec les paroles de Jésus. Le Seigneur a plusieurs fois mis en garde ses auditeurs sur les terribles conséquences qui attendent celui qui refuse l’offre divine du salut. Un refus mène à la condamnation. Dans l’esprit de Jésus, ‘condamnation‘ signifie ‘destruction.’ Nous avons vu dans la leçon précédente que ces individus sont exclus de la présence de Dieu et jetés dans le feu et les ténèbres du dehors.

Une grande portion de l’enseignement du Christ sur le châtiment final se rapporte au feu. Le Seigneur dit en Matthieu 7.19, Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. Le feu de la géhenne. Et qu’arrive-t-il aux méchants dans ce feu? Ils sont détruits. Quelques versets plus tôt, Jésus parlait de la minorité qui trouve la vie et de la majorité dont le sort se termine par leur destruction (Matthieu 7.13-14). Le choix est devant nous: ou bien nous choisissons le chemin étroit et nous vivrons, ou bien nous prenons le chemin spacieux et nous serons détruits (…spacieux est le chemin qui mènent à la perdition). Il n’est nullement question d’une agonie à perpétuité.

Dans la Parabole de l’ivraie (Matthieu 13.24-30), les mauvaises plantes sont éliminées par le feu. L’histoire met en scène un propriétaire de terrain qui permet au blé et à l’ivraie de pousser ensemble. Au moment de la récolte, celui-ci ordonne aux ouvriers d’amasser le blé dans son grenier. Quant à l’ivraie, elle devra être arrachée, liée en gerbes, puis brûlée. Jésus explique la parabole de cette manière.

Matthieu 13.40. Comme donc l’ivraie est cueillie et brûlée au feu, il en sera de même à la consommation du siècle.

41 Le fils de l’homme enverra ses anges, et ils cueilleront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité,

42 et ils les jetteront dans la fournaise de feu, là seront les pleurs et les grincements de dents.

À la consommation du temps, le mal et tous ceux qui commettent le mal seront jetés dans la fournaise de feu pour y être consumés. Il ne restera aucune trace de leur existence.

La même idée est répétée dans la Parabole du filet (Matthieu 13.47-50). Jésus raconte l’histoire d’un grand filet de pêche qui amasse toutes sortes de poissons. Les bons poissons sont mis dans des paniers. Les mauvais poissons sont rejetés à la mer. Les explications de Jésus concernant cette parabole ressemblent à celles données pour la Parabole de l’ivraie. Il en sera de même à la consommation du siècle, les anges sortiront, et sépareront les méchants du milieu des justes, et les jetteront dans la fournaise de feu, là seront les pleurs et les grincements de dents (Matthieu 13.49-50).

L’histoire des trois compagnons de Daniel illustre bien la fonction d’une fournaise de feu (Daniel 3). Tout ce qui y est mis est dévoré par le feu jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Shadrak, Méshak et Abed-Nego devaient être consumés par le feu de la fournaise de Nabuchodonosor. Par miracle, cela n’arriva pas. Dieu fit en sorte que le feu n’eut aucun effet sur le corps de ces hommes. Mais au jour du jugement, personne ne pourra se sauver de la fournaise de feu de Dieu. Le corps et l’âme y seront détruits. Aucun rétablissement ni résurrection ne sera possible.

Jean le Baptiste, à la manière de Jésus, utilisa l’image du feu pour parler de l’enfer. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres,’ dit Jean en Matthieu 3,’tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu … Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point (Matthieu 3.10, 12). Tout arbre stérile sera brûlé, comme les mauvaises herbes et les mauvais poissons. Autant pour Jésus que pour Jean le Baptiste, ces images représentent les malfaiteurs. Dans chaque cas, leur existence prend fin de la même manière: ils sont brûlés par le feu inextinguible de la fournaise divine. Ce feu ne s’éteindra jamais, réduisant à néant tout ce qu’il touche.

Le livre de l’Apocalypse

Dans le livre de l’Apocalypse, Jean se sert aussi de l’image du feu. Il n’utilise pas le mot ‘géhenne.’ Il parle plutôt d’un ‘étang de feu.’ Cette expression apparaît 5x dans son livre. Deux personnages, appelés ‘la bête et le prophète,’ sont jetés vifs dans l’étang de feu (Apocalypse 19.20; 20.10). La mort et le séjour des morts sont aussi jetés dans l’étang de feu (Apocalypse 20.14).

La première fois où un être humain est mentionné en lien avec l’étang de feu, c’est en Apocalypse 20:15: Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.

La deuxième fois, on le voit en Apocalypse 21.7-8: Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. Ici Jean met en contraste le destin final de ceux qui ‘vaincront’ avec ceux qui seront perdus, i.e. ceux qui seront jetés dans l’étang de feu. Qu’est-ce que l’étang de feu? Jean le définit clairement. L’étang de feu est la seconde mort.

Et qu’est-ce que la seconde mort? Il s’agit de l’ultime décès. La première mort survient lorsque le corps s’éteint. La deuxième mort survient lorsque l’âme s’éteint. On se souviendra des paroles de Jésus en Matthieu 10.28: Dieu peut faire mourir le corps (première mort) et l’âme (deuxième mort) en enfer.

Tous les êtres humains, les vainqueurs comme les perdus, connaîtront la mort physique. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Il y a aura une période de résurrection qui touchera les deux groupes. À la résurrection des justes, Dieu leur donnera un corps nouveau. Ce corps sera glorieux, incorruptible et immortel. La résurrection des injustes conduira ceux-ci au jugement et à la honte. Ils périront à jamais dans la seconde mort.

Les lettres de Paul

L’apôtre Paul a écrit abondamment sur le jugement final. Les termes ‘enfer‘ ou ‘feu‘ ne font pas vraiment partie de son vocabulaire. Il tend à utiliser un langage plus descriptif. Par exemple, il nous avertit à deux reprises que la fin du péché, c’est la mort. En Romain 6.21, il pose cette question: ‘Qu’avez-vous gagné de ces actes dont le seul souvenir vous fait rougir de honte? Le résultat de ces choses pécheresses, c’est la mort.’ Il conclut deux versets plus loin avec cette phrase bien connue: Car le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6.23)… La mort est la conséquence inévitable du péché.

En Romains 2.12, Paul utilise spécifiquement le mot ‘périr‘ pour décrire le sort ultime des pécheurs. À la fin du monde, tous ceux qui auront péché périront, qu’ils soient Juifs ou non-Juifs. Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. Ici le mot grec pour ‘périr‘ est apollumi, le même mot utilisé par le Seigneur en Matthieu 10.28 pour parler de la destruction du corps et de l’âme dans la géhenne. Dans les écrits de Paul, apollumi est aussi utilisé lors de sa discussion sur le châtiment divin à l’époque où Israël murmura contre Dieu à propos de leur nourriture dans le désert (1Corinthiens 10.9-10) et sur le destin des chrétiens décédés si Christ n’était pas ressuscité (1Corinthiens 15.17-18). Ainsi, pour Paul, la mort signifie périr, être détruit. Dans sa pensée, il n’y a aucun espoir d’une vie future de quelque nature que ce soit pour le perdu.

En 2Thessaloniciens 1.9, Paul écrit que ceux qui ne connaissent pas Dieu auront pour juste châtiment une destruction éternelle, loin du Seigneur et de sa force glorieuse. Nous avons souligné dans la précédente leçon que l’enfer est étroitement associé à toute la notion de justice. L’enfer est nécessaire dans un univers que Dieu veut juste. Le fait que cette destruction soit le résultat d’un châtiment montre qu’il y a un processus juridique conduit par un Dieu saint qui doit faire ce qui est juste. Notez que l’expression ‘avoir pour châtiment’ (dike) implique une décision judiciaire. Dike partage la même racine que le mot ‘juste‘ (dikaios) au v. 6 et le mot ‘vengeance‘ (ekdikesis) au v. 8.

Observez aussi les mots ‘destruction éternelle,’ le juste châtiment d’une destruction éternelle. Certains se servent de cette expression pour montrer que la punition des impénitents en enfer a une durée éternelle. Les méchants continuent à exister mais dans un état de souffrance perpétuelle. On semble vouloir dire qu’ils sont comme morts, sans être vraiment morts. Ils sont condamnés à être détruits, sans vraiment disparaître. Vous voyez la difficulté d’une telle interprétation. Il y a une contradiction qu’on ne peut esquiver. Ou bien vous êtes détruits, ce qui implique un anéantissement définitif, ou bien vous n’êtes pas détruits, ce qui implique une existence éternelle. Or si vous existez éternellement, comment peut-on parler d’une destruction?

Ce verset soulève donc la question suivante: dans quel sens cette destruction est-elle ‘éternelle‘? J’aimerais suggérer que le qualificatif ‘éternelle‘ est plus facile à comprendre lorsqu’il est appliqué au résultat plutôt qu’au processus. Le résultat de l’action est éternel. L’expression ‘destruction éternelle‘ signifie que ce qui a été envoyé pour être détruit cessera d’exister définitivement. On ne le reverra plus jamais. En mettant le feu à un morceau de papier, je peux affirmer que j’ai ‘détruit éternellement’ ce papier. J’ai mis fin à son existence d’une manière définitive. Le papier est anéanti pour l’éternité. C’est le sens de cette expression. Une fois détruit, il disparaît à tout jamais.

Le reste du NT

L’auteur aux Hébreux met en garde le chrétien qui ne porte pas le fruit de l’Esprit. Nous lisons en Hébreux 6.8 qu’une terre qui porte des épines et des ronces est réprouvée et bien proche d’être maudite. Elle finira par être brûlée. Nous reconnaissons le vrai chrétien du faux à ses fruits. Le faux chrétien, bien qu’il professe sa foi en Christ, ne produit pas de fruit. Il n’a que des épines et des ronces. Sa destinée finale est le feu. Il sera brûlé, i.e. perdu éternellement. En Hébreux 10.39, l’auteur emploie le mot ‘perdition‘: Mais pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais de ceux qui croient pour la conservation de l’âme. Le faux chrétien est décrit ici comme celui qui retourne en arrière, s’éloignant ainsi de Christ. En agissant de la sorte, il va à sa perte. Les mots liés à la racine du terme ‘perdition‘ sont communément utilisés dans le NT pour désigner le jugement éternel des non-croyants (Matthieu 7.13; Romains 9.22; Philippiens 1.28; 1Timothée 6.9).

Dans la lettre de Jacques, en Jacques 4.12, nous lisons cette phrase: Un seul est législateur et juge, celui qui peut sauver et détruire ; mais toi, qui es-tu qui juges ton prochain ? Dieu est celui qui a instauré la loi. Non seulement il est juge, il applique aussi la loi. Or cette loi détermine le destin final de chacun: le salut ou la destruction. Dieu seul a le pouvoir de sauver du châtiment ceux qui se repentent et de détruire ceux qui refusent de se repentir.

Pierre parle de la fin des pécheurs à trois autres endroits. Une fois, il utilise le mot ‘carnage.’ Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage (Jacques 5.5). Deux fois, c’est le mot ‘mort‘ qu’on retrouve. Jacques 1.15: Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. Jacques 5.20: Qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. Les mots ‘sauver l’âme de la mort‘ se réfèrent à la deuxième mort, à la perdition éternelle. Il n’est nullement question d’un tourment sans fin en enfer.

Dans sa deuxième lettre, Pierre écrit que dans les derniers jours, des gens diront que ‘tout est resté dans le même état depuis la création du monde. Pourquoi donc craindre la fin du monde? Jésus ne reviendra pas pour juger le monde,’ se moquent-ils. Pierre donne alors cet avertissement. Durant la période qui précéda le grand déluge, les hommes pensaient de la même manière. Cela n’empêcha pas Dieu de détruire les impies en noyant la terre (2Pierre 3.6). Or si cela est arrivé une fois, cela peut se produire de nouveau. Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies (2Pierre 3.7). Cela signifie que la future destruction du monde se fera par le feu. Le feu est l’élément qui fera périr les hommes impies. Pierre utilise le même verbe (détruire/apollumi) et le même nom commun (destruction/apoleia) pour décrire autant la fin de l’Ancien Monde à l’époque de Noé que la fin future des impies.

Jude 7 déclare que le sort de Sodome et Gomorrhe sert d’exemple à ceux qui s’abandonnent à la débauche. Que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. La destruction de Sodome et Gomorrhe définit l’expression ‘feu éternel.’ Il s’agit d’un feu dont la puissance destructrice cause une dévastation complète. C’est le châtiment qui s’abattra sur tous les rebelles. L’apôtre Pierre mentionne également que Dieu a condamné à la destruction et réduit en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, les donnant comme exemple aux impies à venir (2Pierre 2.6). Lorsqu’on dit qu’un objet est ‘réduit en cendres,’ on veut indiquer qu’il n’existe plus rien de l’objet. Il est question d’une complète désintégration.

Conclusion

Plusieurs croyants pensent que Dieu a créé l’âme indestructible et que les pécheurs impénitents poursuivront leur existence en enfer en agonie pour l’éternité. Selon cette perspective, le salaire du péché ne serait plus la mort, mais la vie éternelle dans la tourmente. Nous avons vu dans cette leçon qu’une telle opinion se bute à de nombreux passages du NT.

Comment peut-on concilier l’idée d’un Dieu qui a sacrifié son Fils sur la croix par amour pour les hommes (Jean 3.16) avec celle où ce même Dieu a décidé que le châtiment des méchants sera l’éternité en enfer? Un homme pèche pendant cent ans et il passe l’éternité en enfer? Est-ce une sentence juste? Si vous péchez pendant cent ans et qu’on vous impose une punition de cent ans, au moins il y a une certaine forme de justice que je peux comprendre. Mais si vous péchez pendant cent ans et qu’on vous punit pour l’éternité, où est la justice? Il y a une telle disproportion entre la faute et le châtiment qu’il est difficile de croire que le pécheur a été traité selon la justice de Dieu.

Dieu est parfaitement juste dans ses jugements et personne ne pourra s’en plaindre ce jour-là. Il y aura plusieurs degrés de sévérité qui seront appliqués aux damnés. Chacun sera puni justement, selon la mesure de ses crimes. Mais peu importe la sévérité de la sentence, tous les méchants finissent par être anéantis.

Rappelez-vous de cette merveille phrase du Seigneur Jésus en Jean 3.16: Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui (a) ne périsse (apollumi) point, (b) mais qu’il ait la vie éternelle. Au final, il n’y a que deux possibilités: être voué à la perdition (destruction) ou posséder la vie éternelle.

COMMENT ÉCHAPPEREZ-VOUS AU JUGEMENT DE L’ENFER (1)

Matthieu 23.33

Le Seigneur Jésus n’était pas toujours affable avec les gens. Il pouvait tenir des propos très cinglants à l’égard de certains pécheurs. C’était le cas des Pharisiens à qui il dit en Matthieu 23.33, Serpents, race de vipères! Comment échapperez-vous au jugement de l’enfer? Jésus apostropha les Pharisiens en les traitant de serpents voués à la perdition. ‘Vous êtes une bande de vipères condamnées à l’enfer!’

Il y a ici un sujet d’importance que nous n’avons pas encore abordé et qui aura maintenant notre attention. Il s’agit de l’enseignement de Jésus sur l’enfer, du terrible châtiment de l’enfer. C’est un sujet délicat, controversé à certains égards, qu’il faut traiter avec circonspection.

Un Dieu de justice

Lorsque nous pensons à l’enfer, immédiatement plusieurs questions viennent à notre esprit. Par exemple, l’enfer existe-t-il vraiment? S’il y a un enfer, pourquoi existe-t-il et à quoi sert-il? L’idée d’un endroit où des gens sont condamnés à souffrir perpétuellement par le feu ne s’accorde pas avec notre compréhension de Dieu. Comment un Dieu qui se dit rempli d’amour peut-il instituer un tel lieu de souffrance?

Une discussion sur l’enfer ne peut pas se faire sans parler de la notion de justice. Dans chaque société, on retrouve toujours un système plus ou moins développé de justice qui établit des règles de conduite entre ses membres. Chaque société fixe ainsi ses propres règlements et lois. La violation d’une loi entraîne une sanction dont la sévérité est normalement proportionnée à la gravité de l’offense. La punition peut prendre plusieurs formes: un travail dans la collectivité, une somme d’argent à payer, un court séjour en prison, un emprisonnement à vie, ou encore la peine capitale dans certains pays. En l’absence d’un système judiciaire, il serait difficile de maintenir l’ordre social. Essayez d’imaginer pour un instant un pays qui ne punit pas les crimes. Vous pouvez commettre autant de mal que vous voulez et on ne vous posera pas de questions. Rien ne sera fait pour sévir contre vous. Il n’est pas difficile de comprendre qu’un séjour dans un tel pays serait très dangereux.

Vous voyez que pour rendre la justice, il faut qu’une punition puisse être appliquée à ceux qui ne respectent pas les lois de leur société. Ceci est vrai autant pour la justice humaine que pour la justice divine. Sur le plan spirituel, l’enfer est nécessaire dans l’exercice de la justice. Il est la destination finale de ceux qui seront punis pour avoir transgressé la loi de Dieu. Dieu n’est pas seulement un Dieu d’amour. Il est aussi un Dieu juste, un Dieu de justice. Car Yahvé est un Dieu de justice, nous lisons en Ésaïe 30.18. La justice et l’équité sont la base de ton trône, déclare le psalmiste en Psaume 89:15. L’amour sans la justice peut se corrompre. C’est la justice qui a empêcher l’amour de se transformer en fornication. De dériver vers l’adultère. La justice rend l’amour fort, sain, et pur.

La justice étant un trait de sa personne, Dieu ne peut pas faire autrement que de condamner le péché et de punir ceux qui le commettent. La croyance qu’un Dieu d’amour ne peut pas punir le mal ne tient pas compte du fait que Dieu est aussi saint et doit faire ce qui est moralement juste. Nous avons vu dans la dernière leçon qu’il ne permet pas au mal de se multiplier indéfiniment. Il a fixé une limite. Au-delà de cette limite, il le fait cesser. Et l’enfer met fin au mal en l’éliminant.

L’enfer, une réalité?

L’enfer est-il une réalité ou est-il le fruit de l’imagination humaine? Pourquoi devrions-nous y croire? Ma réponse est simple. Nous devons croire à l’enfer parce que Jésus fait clairement mention de son existence. Le mot ‘enfer’ (geenna) apparaît 12x dans le NT, dont 11x dans l’enseignement du Christ. 7x en Matthieu (5.22, 29, 30; 10.28; 18.9; 23.15, 33); 3x en Marc (9.43; 45, 47); 1x en Luc (12.5). Si nous acceptons l’autorité de Jésus, nous devons nécessairement croire que l’enfer existe réellement.

Notez que Jésus parlait de l’enfer autant aux non-croyants qu’à ses disciples. Nous savons que dans le Sermon sur la Montagne, Jésus enseignait à ses disciples (Matthieu 5.1-2). Or c’est dans ce sermon qu’il dit, Car il vaut mieux pour toi (i.e. les disciples de Jésus) subir la perte d’un seul de tes membres que de voir ton corps entier jeté en enfer.

Cela nous surprend car nous avons tendance à penser que l’enfer est un sujet pour les incroyants seulement. Certains l’invoquent comme argument pour convaincre un individu de croire à l’Évangile. On espère qu’en lui faisant ‘un peu peur,’ il serait plus enclin à prendra au sérieux la parole de Dieu. Je ne vois pas Jésus argumenter de la sorte dans son enseignement. Il ne parle pas de l’enfer dans le but d’effrayer les gens. Lorsqu’il soulève ce sujet, il ne fait que dire la vérité en montrant que la justice divine condamne nos péchés et nous punira si nous ne nous repentons pas. Il veut nous faire comprendre que nous avons un choix à faire entre la vie et la mort. Il n’existe que ces deux chemins. L’un mène à la vie; l’autre mène à la mort. Et en ce moment même, nous marchons nécessairement sur l’un ou l’autre de ces chemins. Lequel avons-nous choisi? C’est la situation que présente le Seigneur en Matthieu 7.13-14.

Matthieu 7.13. Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.

14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Jésus décrit ici deux destinées opposées: la vie ou la perdition. Il dit, ‘Faites attention au chemin spacieux, au chemin facile, parce qu’il conduit directement à la perdition.’ Le mot ‘perdition‘ signifie ‘ruine,’ ‘destruction,’ ou ‘mort.’ Dans ce passage, il est synonyme de l’enfer. Ainsi le chemin spacieux mène à l’enfer.

Éliminer le mal

Le terme ‘perdition’ est étroitement lié à tout ce que l’enfer représente. L’enfer, en effet, est un endroit de destruction.

Voyez-vous, il y a des choses dans ce monde qu’on ne peut pas garder. Il faut les détruire, sinon elles risquent de nous nuire. Illustrons cela avec l’exemple des ordures. Les ordures ménagères sont principalement composées de matière organique. On ne peut pas les laisser trop longtemps à l’intérieur. Si on les oublie, une forte odeur forcera les habitants de la maison à agir. Tôt ou tard, les sacs de poubelles iront à la rue pour être ramassés par les éboueurs. Imaginez maintenant une ville où les éboueurs sont en débrayage. La collecte des ordures ne se fait plus. Jour après jour, des sacs remplis de déchets s’amoncellent à l’extérieur à un rythme inquiétant. Puis des animaux affamés s’intéressent à ces sacs. Espérant trouver de la nourriture, ils les déchirent. Imaginez les microbes, les parasites qui peuvent se propager un peu partout par leurs actions. Les ordures deviennent alors une menace à la santé humaine. C’est ce que j’avais à l’esprit en disant que certaines choses doivent être éliminées. Si vous ne faites rien, elles deviennent un danger.

À cet égard, il vaut la peine de s’intéresser à l’origine du mot ‘enfer.‘ Le mot ‘enfer‘ est la traduction française du mot grec geenna. Et geenna dérive de l’expression hébraïque gê-ben-hinnôn qui signifie ‘vallée du fils de Hinnom.’ Gê-hinnôn est devenu geenna. La vallée de l’Hinnom est un profond ravin situé au sud et à l’ouest de Jérusalem. Elle est mentionnée la première fois en Josué 18.8. Elle est surtout connue comme un lieu maudit où se pratiquait le sacrifice des enfants. Durant le règne de Ahaz et de Manassé, les Israélites faisaient passer leurs enfants par le feu en offrande au dieu Moloch (2Chroniques 33.6; Jérémie 7.31). En Jérémie 19.6, Dieu annonça que la vallée de Hinnom s’appellera ‘vallée du carnage’ à cause du grand nombre de corps qui y seront brûlés après le siège de Jérusalem. Au temps de Christ, on pense que ce lieu était utilisé pour incinérer les ordures et les cadavres des criminels et des animaux. En entendant Jésus prononcer le mot geenna, il est fort probable que les gens avaient immédiatement en tête l’image d’un dépotoir où les détritus sont détruits par le feu et la vermine.

Je le répète. Il y a un phénomène de destruction qui se produit en enfer. Les ordures doivent être détruites. Si elles ne sont pas éliminées, elles deviennent un danger pour nous. À la limite, elles peuvent nous détruire. Il en est de même du mal. Un Dieu de justice ne va pas permettre au mal de s’étendre librement. À un moment donné, il doit être enrayé et éliminé. Et l’enfer est l’instrument que Dieu a conçu pour exécuter cette tâche.

Il est important de comprendre que le mal ne peut pas exister de lui-même. Le mal existe dans la mesure où s’il y a des personnes pour le commettre, des personnes qui accueillent l’iniquité dans leur vie. Il n’y aurait pas de mal s’il n’y avait personne qui pèche. Or si Dieu doit éliminer le mal, il doit intervenir auprès de ceux qui font du mal. La décision d’éliminer le mal entraîne nécessairement l’élimination des pécheurs, sauf dans une situation: Dieu peut effacer le péché en le portant sur ses épaules. C’est la raison pour laquelle Jésus est mort sur la croix. Lorsque nous nous repentons, le sang du Christ nous purifie de nos fautes et nous épargne la condamnation.

Mais sans la repentance, i.e. en refusant l’offre de Dieu de nous purifier moralement, nous permettons au mal d’habiter en nous. Dieu ne peut pas tolérer indéfiniment une telle situation. Un jour, pour faire disparaître le mal, il sera forcé d’éliminer les auteurs du mal. C’est pourquoi l’enfer existe. L’enfer est comme un incinérateur spirituel, si vous me permettez cette comparaison, qui empêche la pollution de l’univers par le mal. Vous voyez que l’enfer est un instrument essentiel pour assurer le maintien de la justice dans notre monde.

Ceci étant dit, je m’empresse d’ajouter que Dieu ne désire voir personne aller en enfer. Il l’a clairement exprimé dans l’AT. Ézékiel 33.11: Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais à la conversion du méchant qui change de conduite pour avoir la vie. Dieu ne souhaite pas la destruction de qui que ce soit. Au contraire, il veut notre conversion. Il veut nous donner la vie. Dans sa première lettre, l’apôtre Pierre affirme que la patience de Dieu attendait à l’époque de Noé (1Pierre 3.20) et il attend encore aujourd’hui pour donner à tous les hommes l’occasion de se repentir. Et en 2Pierre 3.15, l’apôtre écrit, Estimez que la patience de notre Seigneur est salut. ‘Considérez la patience du Seigneur comme une preuve qu’il veut votre salut.’ Dieu se donne tout le temps possible. Mais sa patience a une limite. Quand la limite est atteinte et en l’absence de repentance, vous ne lui donnez pas le choix. Il devra mettre fin au mal. Et par cette action, il devra aussi mettre fin à votre existence. Il en éprouvera un profond chagrin, mais ce sentiment ne peut pas l’empêcher de compléter son dessein. Notez la consternation de Jésus concernant la ville de Jérusalem à la fin de Matthieu 23, ‘Combien de fois ai-je voulu vous rassembler sous mes ailes pour vous sauver du jugement. Mais vous n’avez pas voulu ma protection. Vous vous pensiez à l’abri!’ Lorsque Jésus parle de l’enfer, il ne faut pas y voir une menace mais plutôt une manifestation de son amour. Il veut nous éloigner du chemin qui mène à la perdition.

Pleurs et grincements de dents

Il y a plusieurs expressions dans les Écritures que le Seigneur Jésus associe directement à l’enfer. Nous allons en étudier trois. Vous connaissez sans doute la première. Lorsque Jésus dit qu’il y aura ‘des pleurs et des grincements de dents,’ tout de suite nous savons qu’il parle de l’enfer. Cette expression apparaît 7x dans les Évangiles: 6x en Matthieu (8.12; 13.42, 50; 22.13; 24.51; 25.30) et 1x en Luc (13.28).

Qu’est-ce que ces ‘pleurs et grincements de dents’ signifient? Cette expression décrit une condition d’extrême souffrance accompagnée d’un intense regret. C’est l’attitude d’une personne réduite au désespoir le plus total. Vous avez peut-être déjà vu un film montrant la réaction d’individus qu’on transporte à leur lieu d’exécution. Quand vous faites face à une situation où votre vie se terminera brutalement dans les prochaines minutes, il est naturel de sombrer dans une immense détresse. Alors vous ‘pleurez et grincez des dents.’

Mais quelle est la relation entre l’enfer et les ‘pleurs et grincements de dents’? Les pleurs et les grincements de dents dépeignent la réaction de l’homme face à son jugement en enfer. L’homme pécheur sera en proie au plus grand désespoir de son existence lorsqu’il se rend compte que les décisions prises au cours de sa vie sur terre l’ont conduit à cette fin horrible. Ce qu’il refusait de croire auparavant devient maintenant une réalité. Il prend conscience avec effroi que l’enfer n’est pas un produit de l’imagination humaine. Il y a bel et bien un endroit où Dieu élimine le mal de son univers et où les pécheurs impénitents subissent leur peine. Et aujourd’hui, c’est là qu’il se trouve!

Le feu de l’enfer

Jésus utilise une autre image pour décrire l’enfer. Il utilise souvent le mot ‘feu,’ le feu de l’enfer. Nous en avons un exemple en Matthieu 5.22: …. celui qui traite son frère d’imbécile mérite d’être puni par le tribunal, et celui qui le traite de fou mérite d’être puni par le feu de l’enfer. Nous lisons en Marc 9.43, Si ta main te pousse à mal agir, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie que d’avoir les deux mains et d’aller en enfer, dans le feu qui ne s’éteint pas. L’enfer est décrit comme un ‘feu qui ne s’éteint pas.’ En déclarant que tout arbre qui ne produit pas de beau fruit est coupé et jeté au feu (Matthieu 7.19), Jésus donne un avertissement: les faux prophètes et les méchants seront finalement rejetés en enfer pour y être brûlés.

Le Seigneur Jésus fait un lien direct entre cette image du feu et les pleurs et grincements de dents en Matthieu 13.41-42.

Matthieu 13.41. Le Fils de l’homme enverra ses anges; ils arracheront de son royaume tous les pièges et ceux qui commettent le mal,

42 et ils les jetteront dans la fournaise de feu où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

À quel endroit entendra-t-on les pleurs et les grincements de dents si vous rejetez le salut? Là dans le feu, dans la fournaise de feu.

Les ténèbres du dehors

L’expression ‘pleurs et grincements de dents’ est liée à une autre expression concernant la destinée des pécheurs: les ténèbres du dehors. Lisons Matthieu 8.11-12.

Matthieu 8.11. Je vous le dis, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest pour s’installer à table avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux.

12 Mais les fils du Royaume seront chassés dans les ténèbres du dehors ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Qu’est-ce que les ténèbres du dehors? La signification de cette expression devient évidente lorsqu’on compare Matthieu 8.11-12 avec Luc 13.27-28.

Luc 13.27. Mais il vous répondra : Je ne sais d’où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.

28 Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors.

Ceux qui commettent le mal seront jetés en dehors de quel endroit? En dehors du royaume de Dieu, là où il fait sombre. Les ténèbres du dehors sont donc les ténèbres à l’extérieur du royaume de Dieu.

Dans les Écritures, la lumière représente la vie et les ténèbres représentent la mort. C’est pourquoi nous trouvons en Jean 8.12 l’expression ‘la lumière de la vie’ (Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.). La lumière est synonyme de vie. Là où il y a absence de lumière, il y a aussi absence de vie. C’est l’obscurité, l’obscurité de la mort pourrait-on dire. Ainsi les ténèbres du dehors sont les ténèbres qui se trouvent en dehors du royaume de Dieu. Car la lumière n’existe que dans le royaume. À l’extérieur du royaume, il n’y a point de vie. Il faut bien comprendre cela. Dieu est lui-même lumière (1Jean 1.5: La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.), et sa vie n’est disponible que pour les résidents du royaume, ceux qui se trouvent à l’intérieur de son royaume.

Soulignons également que le royaume de Dieu et la vie sont des termes synonymes dans la Bible. ‘Entrer dans le royaume de Dieu,’ c’est ‘entrer dans la vie.’ Et ‘entrer dans la vie,’ c’est aussi ‘entrer dans le royaume de Dieu.’ Ce sont des notions équivalentes. Il est écrit dans le livre de l’Apocalypse que la nouvelle Jérusalem sera inondée de lumière, une lumière qui émane de Dieu. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour y briller, car la gloire de Dieu l’éclaire, et sa lampe, c’est l’agneau (Apocalypse 21:23). Dieu est la lumière de la nouvelle Jérusalem. Cela signifie aussi que toute la nouvelle Jérusalem porte l’empreinte de la vie de Dieu. Mais à l’extérieur de la ville, c’est l’obscurité. C’est l’absence de vie. En chassant une personne dans ‘les ténèbres du dehors,’ on la condamne à la mort parce qu’on lui coupe toute source de vie.

En conclusion, l’étude de la phrase ‘pleurer et grincer des dents’ nous a menés à d’autres expressions qui ont directement rapport à l’enfer. Jésus a parlé de la ‘fournaise de feuet des ‘ténèbres du dehors.’ Les images sont différentes, mais la signification reste la même. Que vous arrive-t-il dans le feu de l’enfer? Vous êtes consumés. Vous mourez. Que vous arrive-t-il dans les ténèbres, à l’extérieur du royaume? Vous n’avez pas de vie. Vous mourez.

Nous continuerons à discuter de l’enfer dans notre prochaine leçon.

ARRIVÉE DU MESSIE

 Par Adam Eliyahu Berkowitz – Le 2 janvier 2017

L’application de la loi d’Israël se prépare à accueillir le Messie

« Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l’Éternel, ton Dieu, te donne, selon tes tribus, et ils jugeront le peuple avec justice. »   (Deutéronome 16:18)

Roni Alsheikh, le commissaire de police d’Israël, a annoncé la semaine dernière que son département des forces de l’ordre se prépare à l’arrivée du Messie d’une manière vraiment unique.  Roni Alsheikh a été filmé lors d’une célébration tenue par Chabad Hasidim dans son quartier de Givat Shmuel, non loin de Tel-Aviv, en l’honneur du 19ème du mois hébreu de Kislev.

« Nous, la police, sommes très impliqués dans le renforcement des mitsvot (commandements bibliques) entre l’homme et ses camarades, » a annoncé Roni Alsheikh lors de la réunion.  « Quand le Messie viendra, tout le monde voudra l’approcher de sorte qu’il sera très encombré » a prédit le commissaire.  « Ce sera un moment où nous devrons être très forts dans le respect de notre compatriote. »

En décrivant le rôle très important que la police israélienne jouera lors de l’arrivée du Messie, Roni Alsheikh a dit aux joyeux Hasidim rassemblés : « Non seulement nous nous occupons de l’application de la loi, mais, nous essayons également de prendre des mesures préventives concernant la manière de renforcer les considérations mutuelles pour notre compagnon. »

Le 19 de Kislev est considéré comme la nouvelle année de l’Hasidut par de nombreux Juifs hassidiques, en commémorant la publication du Liadi par le Rabbi Shneur Zalman de sa prison en 1798.  Le Rabbi Shneur Zalman est considéré par beaucoup comme le premier chef du mouvement Chabad, un groupe dédié aux attentes juives et au resserrement des liens entre l’humanité comme commandé par Dieu.

Roni Alsheikh attribue une fonction à la police qui incombe à chacun, comme énoncée dans un commandement biblique dans le Lévitique.

« Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple.  Tu aimeras ton prochain comme toi-même.  Je suis l’Éternel. » (Lévitique 19:18)

Le message du commissaire et ses liens étroits avec les mouvements Chabad et Hassidut a été bien accueilli par les fêtards.

La mission de la police de se concentrer sur l’exigence biblique de « l’amour de votre prochain » est en temps opportun.  La fête du Hanukka, qui s’est terminée dimanche, commémore la victoire des Maccabées sur les Grecs et leur triomphe sur les Juifs hellénisés (assimilés).  À l’époque, Israël était déchiré par le conflit : Il y avait une haine rampante entre les Juifs, à laquelle les rabbins attribuent la destruction du Temple Saint.

« Il ne fait aucun doute que le bonheur et le service à Dieu nous rapprocheront » a déclaré Roni Alsheikh lors de la réunion.  « Bientôt, si Dieu le veut, nous devrons commencer à préparer l’opération de sécurité nécessaire à l’arrivée du Messie. »

Source Breaking Israël News

BAPTÊME (4) : RESSUSCITÉ AVEC LE CHRIST

Colossiens 2.12-13

Nous allons poursuivre aujourd’hui notre étude du baptême en nous penchant sur un autre aspect fondamental de sa signification. Nous avons déjà mentionné dans cette série de leçons que le baptême constitue une union. Il s’agit d’une union avec le Seigneur Jésus. Par cette union avec le Christ, nous nous identifions avec lui dans sa mort sur la croix.

Le baptême et la résurrection

Mais la signification du baptême ne s’arrête pas là car cette union s’applique aussi à sa résurrection. En Colossiens 2.12, on peut lire cette phrase. Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts. Par le baptême, vous avez été ensevelis avec Jésus. Mais vous êtes aussi ressuscités avec lui dans une vie nouvelle.

Ce que je vous propose de faire dans cette leçon, c’est de vous expliquer la signification du baptême du point de vue de son lien avec la résurrection de Jésus. Et j’aimerais particulièrement mettre l’accent sur l’importance de la résurrection. Quelle est la pertinence de la résurrection sur la question du baptême? Quelle est la signification de la résurrection pour la personne qui a été baptisée? L’évidence historique de la résurrection de Jésus est un sujet que je ne prendrai même pas la peine de discuter. Je préfère que nous nous attardions à considérer la question du rôle de la résurrection dans la vie du chrétien. En quoi la résurrection du Christ devrait-elle être une réalité pour vous et pour moi? Pourquoi parler de la résurrection dans le contexte d’une étude sur le baptême?

J’aimerais ici soulever un point qui a de quoi vous rendre perplexes. Écoutez bien ceci. Pour que Jésus soit notre Sauveur, il n’avait pas à ressusciter d’entre les morts. Avez-vous déjà pensé à cela? Est-ce que cela vous surprend? Si Jésus était mort pour vous et pour moi, et qu’il était resté dans son tombeau, peut-il être encore mon sauveur? La réponse est ‘oui’! Il m’a sauvé de la mort par sa mort.

Sauvés par la mort de Jésus

J’admets que ceci mérite quelques explications. Prenons l’illustration suivante. Supposons que nous sommes en état de guerre. Votre ville se fait assaillir par l’ennemi. Des balles sont tirées de toutes parts. À un moment donné, quelqu’un s’aperçoit qu’on est en train de vous viser. Cette personne se jette aussitôt devant vous au même instant qu’on entend la détonation du fusil qui était dirigé dans votre direction. La balle atteint cette personne et elle meurt. Par ce geste altruiste à votre égard, vous venez d’échapper de justesse à la mort. Le fait que cette personne ne revienne pas à la vie n’enlève rien au fait qu’elle vous a sauvé la vie. Par sa mort, votre vie a été épargnée.

Maintenant, réfléchissez à ce que le Seigneur Jésus a fait. J’étais sur le point d’être exécuté pour mes péchés. Puis, Jésus intervient. Il se substitue à moi. Il se met sous la pénalité que mes péchés méritent en mourant sur la croix. Par sa mort, il devient mon sauveur. Il me délivre d’une condamnation à perpétuité. Jésus n’avait pas à ressusciter d’entre les morts pour me sauver. Même s’il n’était pas revenu à la vie, il demeure mon sauveur spirituel. Vous voyez où je veux en venir?

Or, s’il en est ainsi, si Jésus n’avait pas à se relever de la mort, quelle est alors l’importance de sa résurrection? Réfléchissez bien à cette question. S’il m’a déjà sauvé par sa mort, qu’est-ce que sa résurrection ajoute de plus à mon salut? Considérez encore la question de cette façon. Nous sommes ravis que le ministère de Jésus sur terre ne s’arrête pas au tombeau où il a été enseveli. Dieu l’a ramené à la vie et plusieurs témoins oculaires ont pu voir et même toucher le Christ ressuscité. Mais il semble qu’à première vue, sa résurrection n’a de rapport qu’avec lui et ne nous concerne pas particulièrement. En d’autres mots, sa mort était pour moi, mais la résurrection était pour lui. Il est mort pour moi, pour me sauver du jugement. Quant à sa résurrection, c’était pour sa gloire, et non pas pour mon salut. Vrai ou faux? Faux.

Sauvés par la vie de Jésus

Voyez-vous, il faut réaliser que sans sa résurrection, notre salut ne serait pas complet. Et je dirais même qu’il n’y a pas de salut sans résurrection. Laissez-moi vous lire cet important verset en Romains 5.10. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à bien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie (i.e. la vie de Jésus, la vie qui s’est poursuivie au-delà de sa mort sur la croix). L’argument de Paul ici repose sur la résurrection de Jésus. Relisons lentement ces mots. …à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Paul nous fait remarquer que nous avons été sauvés non seulement par la mort de Jésus, mais encore plus par sa vie.

Qu’est-ce que la mort de Jésus apporte du point de vue spirituel? Nous pouvons le lire dans ce verset. Sa mort nous a réconciliés avec Dieu. …lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils… Cela veut dire que sa mort a supprimé notre culpabilité face au péché, ce péché qui nous sépare de Dieu. Il y a eu réconciliation lorsque nos offenses nous ont été pardonnées. Sans l’œuvre de la croix, le différend qui nous opposait à Dieu n’aurait pu être réglé.

Mais voyez-vous, la réconciliation ne représente qu’une étape du processus du salut. Elle est bien sûr essentielle au salut. Mais le salut ne se limite pas qu’au pardon des péchés. Il faut éviter de réduire le don du salut à une question de pardon. Le salut englobe d’autres réalités spirituelles. …à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Être chrétien, c’est bien plus que d’avoir expérimenté le pardon de Dieu.

Je vous ai fait remarquer au début de cette leçon que Jésus n’avait pas à ressusciter d’entre les morts pour être notre sauveur. Il mérite cette reconnaissance par le seul fait d’être mort pour nous. Je vous ai alors donné l’illustration de cette personne qui a sacrifié sa vie pour moi en bloquant une balle qui m’était destinée. Il est mon sauveur. Par contre, il ne peut pas être mon seigneur. Il est mort! Seule une personne vivante peut porter ce titre. C’est pourquoi Jésus est notre Seigneur de même que notre Sauveur. L’apôtre Pierre parle du royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (1Pierre 1.11). On ne pourrait pas appeler Jésus par le titre de ‘Seigneur’ s’il n’était pas ressuscité. Autrement, il faudrait le considérer comme étant un titre de courtoisie dont on a dépouillé la notion d’autorité. Le Christ ne peut agir en seigneur que dans un contexte de résurrection. Jésus ne peut pas être mon maître et mon seigneur, il ne peut pas exercer d’autorité sur moi s’il est mort et enterré. Et à moins qu’il devienne le Seigneur de votre vie, il ne peut pas être votre Sauveur. Il nous sauve, non seulement par sa mort, mais bien plus par sa vie. Souvenez-vous de Romains 5.10, …à bien plus forte raison … serons-nous sauvés par sa vie.

Ceci étant compris, il faut se demander comment Jésus nous sauve par sa vie. Nous savons tous comment sa mort nous sauve. La sentence de mort pesait sur nous à cause de nos péchés et n’attendait qu’à être exécutée. Puis Jésus s’est mis à notre place. Il a accepté la crucifixion afin de payer la dette spirituelle que le péché a engendrée. Par sa mort sur la croix, il nous a sauvés d’une mort certaine. Tout cela, nous le comprenons. Mais comment Jésus nous sauve-t-il par sa vie? Voilà une question qui mérite des explications et j’aimerais m’y attarder car elle est importante.

La résurrection permet la régénération

Je vous propose de faire le tour de cette question en 3 points. Tout d’abord, la première chose à survenir quand Jésus nous sauve par sa vie se manifeste par une transformation spirituelle. Jésus répand en nous cette nouvelle vie. Saviez-vous que dans le NT, la régénération se rapporte non pas à la mort du Christ, mais plutôt à sa vie? C’est la résurrection de Jésus qui rend possible notre régénération. C’est dans ce sens qu’il nous sauve par sa vie. Par la puissance de sa résurrection, il fait de nous une nouvelle créature. C’est de cette façon que le Christ ressuscité nous sauve par sa vie.

Le fait de devenir un chrétien ne se résume pas à une question de réformation morale. Il faut plutôt parler d’une nouvelle création impliquant une transformation complète de tout notre être. C’est une question de résurrection, de se relever d’une mort spirituelle. Le christianisme se rapporte ainsi à un Christ qui fait de vous une nouvelle créature par la puissance de sa résurrection.

Regardons maintenant les bases bibliques de ce que nous affirmons. Lisons ce verset en 1Pierre 1.3. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés. Vous voyez que Pierre parle ici du phénomène de la nouvelle naissance, de la régénération. Comment sommes-nous régénérés? Continuons à lire ce verset. Il nous a régénérés par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante. La personne qui vit de façon authentique l’espérance de la foi chrétienne fait aussi l’expérience de la résurrection dans sa vie.

Pensez au baptême. Que s’est-il produit sur le plan spirituel lors de votre baptême? Le baptême vous a uni à Jésus dans sa mort. Vous avez été ensevelis avec lui lorsque vous avez immergé votre corps dans l’eau. Et en sortant de l’eau, vous vous êtes assimilés à Jésus dans sa résurrection et vous marchez maintenant en nouveauté de vie. Voilà des notions de base que tout chrétien doit nécessairement comprendre au début de sa marche avec Dieu.

Donc le symbolisme du baptême fait référence non seulement à notre mort avec Jésus mais aussi à sa résurrection. Nous nous sommes identifiés à Jésus dans une résurrection semblable à la sienne. Et c’est par la résurrection de Jésus d’entre les morts que nous devenons de nouvelles créatures, des créatures régénérées. Nous devons réaliser que sans cette résurrection, la nouvelle naissance ne peut se produire. La puissance de Dieu ne pourrait pas se déployer pour neutraliser l’emprise du péché dans la vie des hommes.

La vie du Christ en nous

Nous voyons donc que la régénération du croyant dépend de la résurrection du Christ. Mon second point est le suivant, et vous allez voir qu’il dérive directement du premier point. Tout le monde reconnaîtra que le baptême entraîne une dynamique spirituelle intense venant revitaliser l’âme de l’homme. Cependant, il faut éviter de le comparer à une espèce de rechargeur de piles qui, une fois le travail accompli, laisse la pile se décharger. Dieu ne nous a pas conduits à une vie nouvelle pour nous laisser à notre propre sort.

L’union du chrétien avec le Seigneur est telle que la vie de Jésus se fait constamment sentir dans nos vies. C’est ce que la vie chrétienne nous offre. La vie du Christ ressuscité circule en nous à chaque instant de notre relation avec lui. Et c’est précisément pour mettre en lumière ce point que le Seigneur Jésus a utilisé l’illustration de la vigne dans son enseignement en Jean 15. Je suis la vigne. Vous êtes les branches. Dans la mesure où vous restez attachés à moi, ma vie continuera à circuler en vous et vous porterez beaucoup de fruits. Demeurez en moi, et je demeurai en vous (Jean 15.4).

Ce principe biblique est repris par Paul en Romains 6.5 où il parle de notre union avec Jésus dans le baptême. Dans la Bible La Colombe, on peut lire l’énoncé suivant. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort (dans le baptême), nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. Nous sommes devenus une même plante avec Jésus et la même sève qui maintient la plante en vie circule en nous et en Jésus.

Devenir un chrétien n’est pas simplement de croire que Jésus a pris notre place pour nos péchés. Il ne suffit pas de savoir non plus que nous sommes devenus une nouvelle créature en Christ. Être chrétien, c’est savoir vivre en tirant incessamment son énergie de la vie qui se trouve en Christ. Vous pouvez maintenant apprécier davantage l’insistance de Paul sur cette question de vie en Romains 5.10. …à bien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. À bien plus forte raison, combien plus. Alors que nous étions ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus, combien plus trouverons-nous un salut complet maintenant que son Fils vit en nous.

L’apôtre Paul met en évidence ce même principe spirituel en Galates 2.20. Dans ce verset, il dit, Je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. J’ai été crucifié avec Christ. Et si je continue à vivre aujourd’hui, ce n’est plus l’ancienne personne vendue au péché qui vit, mais c’est Jésus qui vit maintenant en moi. Sa résurrection est venue apporter un souffle de vie à un être qui était mort au péché. La vie du Christ ressuscité m’a réanimé et circule désormais en moi. Ce principe biblique décrit un des aspects les plus importants de la pratique de la vie chrétienne.

Le Christ vivant intercède pour nous

Nous arrivons maintenant au troisième point. Si Christ vit en moi, cela implique que sa vie est en nous. Nous avons été unis à Christ tant dans sa mort que dans sa résurrection. Cette identification à Jésus signifie que nous devenons ses représentations dans le monde. Lorsque les gens nous regardent, c’est aussi à Christ qu’ils pensent. Ils nous associent au nom du Christ. Tout ce que nous faisons, que ce soit en bien ou en mal, a un impact direct sur leur perception du christianisme. Par notre comportement, le nom de Dieu pourra avoir été sanctifié ou faire l’objet d’une disgrâce.

Je vous répète à nouveau qu’à partir du moment où vous devenez un chrétien, Christ vit en vous. Vous portez la marque d’appartenance à la famille de Dieu. Or la Parole de Dieu enseigne au disciple de mener une vie irréprochable. On n’a qu’à penser aux paroles de Jésus en Matthieu 5.48. Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. L’idéal de la vie chrétienne vise la perfection. Il y a plusieurs façons d’interpréter cette phrase. Vous n’avez qu’à jeter un simple coup d’œil aux divers commentaires bibliques. J’aimerais seulement vous faire observer que peu importe le choix de notre interprétation du mot ‘parfait’, il faut savoir reconnaître que ce mot fait ressortir le fait qu’il doit y avoir quelque chose d’exceptionnel dans la vie du chrétien.

Mais la vie chrétienne n’est pas toujours rose. Avoir Christ qui vit en nous ne signifie pas automatiquement que nous n’avons pas à lutter contre les tentations. Et parfois, on doit avouer que nous faisons des choix malheureux. Nous dévions de la volonté de Dieu. Qu’arrive-t-il quand nous essuyons un échec spirituel, quand nous négligeons de suivre la voie de la justice? C’est ici que le 3ième point arrive à point. Nous avons besoin d’un intercesseur, d’une personne qui plaide notre cause devant le juge, de quelqu’un qui puisse nous défendre et nous protéger à l’instant présent. Et Christ vit maintenant pour intercéder pour vous et pour moi.

Cette activité céleste de Jésus est illustrée de belle façon en Hébreux 7.25. Lisons cette phrase. Hébreux 7.25. C’est pour cela aussi qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Jésus peut nous sauver, car étant toujours vivant, il intercède en notre faveur auprès du Père.

Dans l’AT, l’une des principales fonctions du prêtre avait rapport à l’offrande des sacrifices, particulièrement ceux offerts pour la rémission des péchés. Les sacrificateurs apportaient leur oblation pour l’expiation des péchés d’Israël en répandant le sang des animaux qui ont été sacrifiés. Dans le système sacrificiel hébreu, le sang désigne la mort. Une vie vient de se terminer. Sur le plan du sacrifice, le sang symbolise la vie qui a été enlevée en guise de paiement pour les péchés du peuple. Il est alors présenté à Dieu par l’intercession des prêtres. C’est de cette façon que le peuple Juif trouvait le pardon pour leurs péchés sous l’ancienne alliance. Hébreux 9.22 affirme que Selon la loi, presque tout est purifié avec du sang; et sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon.

Mais le sacerdoce des Lévites présentait un problème quant à la permanence de leur fonction. En effet, leur sacerdoce était constamment dérangé par la mort des prêtres. Ils ne pouvaient pas assurer leur fonction en permanence car, comme tout être humain, ils devaient mourir un jour ou l’autre. Ils devaient ainsi se succéder constamment les uns aux autres afin d’assurer la continuité du système sacrificiel. C’est pourquoi nous lisons au v. 23, …ces sacrificateurs ont existé en grand nombre, parce que la mort les empêchait d’être permanents.

Grand prêtre pour l’éternité

Jésus est notre grand prêtre. Mais contrairement aux Lévites, son sacerdoce va continuer pour l’éternité. On lit au v. 24, mais lui (Jésus), puisqu’il demeure pour l’éternité, possède un sacerdoce exclusif. Si Jésus était resté dans sa tombe, comment pourrait-il intercéder pour moi aujourd’hui? Voilà l’argument du 3ième point. Si Jésus est en mesure d’intercéder pour moi maintenant, c’est parce qu’il est ressuscité d’entre les morts. Il peut alors faire profiter à son peuple les bénéfices du sang qui a été répandu sur la croix et qui permet le pardon de mes péchés aujourd’hui.

Vous savez, dans la question du pardon, on ne fait pas qu’exprimer sa désolation. Du point de vue spirituel, il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu. C’est grâce à l’incessante intercession de Jésus en notre faveur que son sang, répandu en sacrifice sur la croix, peut avoir un effet sur nous dans le quotidien. Nous avons alors l’assurance d’être pardonnés par Dieu lorsque nous nous repentons de nos péchés. En 1Jean 2.1-2, nous pouvons lire, …et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le juste; et lui est la propitiation pour nos péchés… Jésus est devenu la victime expiatoire pour nos péchés. Il s’est offert en sacrifice pour que Dieu pardonne nos péchés. Aujourd’hui, il est notre avocat auprès du Père. Lorsque Jésus défend la cause d’un croyant qui a commis un péché, il plaide sur la base de sa propre justice et de sa mort, i.e. la justice de Jésus et la mort de Jésus. Alors Dieu reçoit favorablement la défense de l’accusé parce qu’il accepte la justice et la mort de Jésus. C’est le sang de Jésus, déversé sur la croix pour nos péchés, qui nous rend acceptable devant Dieu. Si Jésus intercède pour nous à l’instant présent, c’est pour assurer notre pardon dans les situations où nous avons transgressé la volonté de Dieu.

Récapitulons ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Jésus est vivant. La vie du Christ ressuscité nous a été transmise afin que nous devenions de nouvelles créatures, spirituellement régénérées. Deuxièmement, Jésus vit non seulement pour permettre à cette nouvelle naissance de se produire, mais aussi pour nous garder en vie en nous communiquant continuellement la vie qui réside en lui. Et troisièmement, lorsque je fais un mauvais usage de cette vie renouvelée, Jésus intercède pour moi auprès de notre Père céleste. Voilà donc 3 bonnes raisons qui expliquent pourquoi Jésus devait non seulement mourir pour nous, mais aussi être relevé d’entre les morts. Car nous sommes aussi sauvés par sa vie. C’est par la vie du Fils de Dieu que nous trouvons un salut complet.

Nous allons poursuivre notre leçon sur cette question de la résurrection en la considérant maintenant sous un autre angle. Si vous recherchez tous les versets qui se rapportent à la résurrection, vous allez vous apercevoir que la Bible en fait mention à l’intérieur de 2 contextes temporels différents. Ainsi, il y a une résurrection qui se produit au présent. Il y aussi une résurrection qui se produira dans le futur. Celle qui a lieu maintenant correspond à une résurrection spirituelle. Celle du futur impliquera la résurrection de notre corps physique.

La résurrection de l’âme

Parlons d’abord de cette résurrection spirituelle, celle qui prend place dans le temps présent. Je vais vous citer à nouveau ce verset que nous avons vu au tout début de cette leçon. Il s’agit de la lettre de Paul aux Colossiens 2.12-13. Paul écrit ces mots. Ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts (au baptême, non seulement y a-t-il une mort spirituelle, mais il implique aussi la puissance de Dieu qui nous a ressuscités avec Christ). V. 13. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisons grâce pour toutes nos offenses. Encore une fois, par le baptême, il nous a ramené à la vie en pardonnant toutes nos fautes. Il s’agit donc ici d’une résurrection spirituelle qui se produit dans la période présente.

Si vous avez fait l’expérience de cette résurrection spirituelle, vous savez que certains changements sont venus bousculer votre vie. Une transformation radicale de votre personne a eu lieu par votre contact avec la puissance de Dieu qui a relevé le Christ de la mort. Vous marchez maintenant en nouveauté de vie avec des principes totalement différents. Vous vous distinguez du reste de la société. Lorsque les gens vous observent, ils remarquent la droiture de votre conduite. Ils s’étonnent de votre intégrité et se demandent ce qui vous motive. Mais en tant que chrétiens, vous savez ce qui vous est arrivés. Vous avez été ramenés à la vie avec Jésus, et la vie du Christ ressuscité réside maintenant en vous. Voilà donc la résurrection qui prend place dans le présent.

La résurrection du corps

Que peut-on dire de l’autre résurrection, celle qui se produira dans le futur? Écoutez bien ce que Paul écrit en 1Corinthiens 6.14. Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. Remarquez que Paul utilise le futur lorsqu’il parle de notre résurrection. Dieu … nous ressuscitera aussi par sa puissance. Dans le contexte de ce passage, il est clair que Paul a en tête le corps des chrétiens. Il mentionne par exemple que notre corps est le temple du Saint Esprit (v.19) et il nous demande de glorifier Dieu dans notre corps (v. 20). Et de ce corps physique, Paul nous dit que Dieu va le ramener à la vie dans le futur. Le corps du chrétien sera ressuscité par Dieu à un moment donné dans le futur. Voyez-vous comment Dieu nous procure un salut complet? Il sauve non seulement notre âme, mais notre corps aussi.

Donc Paul déclare que Dieu ramènera notre corps de la mort à la vie tout comme il a ressuscité le corps de Jésus d’entre les morts. La résurrection de notre corps a pour fondement la résurrection de Jésus. Car la puissance qui a ramené Jésus à la vie est la même puissance éternelle qui ressuscitera notre corps dans le futur.

Maintenant, j’aimerais que vous compreniez ceci. La conviction que votre corps sera ressuscité par Dieu dans un avenir qu’il aura déterminé repose sur votre expérience actuelle de la puissance du Christ ressuscité dans votre vie. À moins que vous fassiez l’expérience de sa résurrection maintenant, tout espoir de bénéficier de cette même résurrection dans le futur n’est que pure futilité. Comment peut-on avoir la foi en une future résurrection quand vous n’avez même pas connu celle qui devait avoir eu lieu au présent. Sur quoi s’appuierait votre assurance? Le fait que Jésus ait été ressuscité par Dieu ne prouve aucunement que vous allez être ressuscités aussi. Si la puissance de sa résurrection ne se manifeste pas aujourd’hui dans votre vie, alors croyez-moi, votre espoir de connaître la résurrection dans le futur ne repose que sur une dangereuse présomption. La Bible ne définit pas la foi de cette façon. La foi est une question de puissance. Je suis sûr que Dieu me relèvera de la mort. Pourquoi? Parce que j’expérimente ici et maintenant la puissance de sa résurrection.

Et c’est à l’occasion de votre baptême que vous entrez dans la vie du Christ ressuscité. C’est le début d’une nouvelle vie, une vie qui porte l’empreinte de la puissance de Dieu.

AVERTISSEMENTS DE NETANYAHU

Benjamin Netanyahu sert un avertissement à l’Iran : « Nous sommes un tigre, pas un lapin », dans sa dénonciation ardente sur les menaces iraniennes.

Par Geoffrey Grider

Quand on lui a demandé s’il croyait sincèrement que l’Iran signifiait vraiment ce qu’il dit, qu’ils veulent détruire Israël, il a répondu, « Oui, je le crois. »  Plus tôt ce mercredi, le chef suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré qu’Israël n’existerait plus dans 25 ans à partir de maintenant.

Le Premier Ministre d’Israël, Benjamin Netanyahu, a transmis mercredi un message à l’Iran, en avertissant les dirigeants de la République Islamique : « Ne nous menacez pas, nous ne sommes pas un lapin, nous sommes un tigre.  Si vous nous menacez, vous vous mettez vous-mêmes en danger. »

« Voici, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël.  L’Éternel est celui qui te garde.  L’Éternel est ton ombre à ta main droite. » (Psaumes 121:4)

Benjamin Netanyahu a envoyé le message lorsque le président du Kazakhstan, Nursultan Nazarbayev, lui a demandé lors de sa visite s’il voulait envoyer un message au président de l’Iran, Hassan Rouhani, qui devait visiter le Kazakhstan la semaine suivante.

Lorsqu’on lui a demandé s’il croyait sincèrement que l’Iran signifiait ce qu’il dit, qu’ils veulent détruire Israël, il a répondu : « Oui, je le crois. »  Plus tôt ce mercredi, le chef suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a déclaré qu’Israël n’existera plus dans 25 ans à partir de maintenant.

Benjamin Netanyahu a dit à l’Organisation des Nations Unies que l’Iran restait une menace dangereuse :

L’année dernière, à l’Organisation des Nations Unies, Benjamin Netanyahu a déclaré : « Israël ne permettra pas un Iran nucléaire, ni maintenant, ni dans 10 ans à partir de maintenant, ni jamais ».  Allez-y, Bibi !

Quelques heures avant la déclaration de Benjamin Netanyahu, Ali Khamenei a affirmé que la « libération de la Palestine » reste le problème numéro un du monde musulman malgré les nombreux conflits qui déstabilisent actuellement le Moyen-Orient.

L’Ayatollah Ali Khamenei a fait ces commentaires lors d’une rencontre avec le responsable de l’organisation terroriste palestinienne, Djihad Islamique, à Téhéran, selon l’agence de presse iranienne semi-officielle, Press TV.

« Malgré son engagement dans certaines questions régionales, la République Islamique a toujours annoncé explicitement que la Palestine était le problème numéro un dans le monde musulman et a accompli ses obligations à cet égard » a déclaré l’Ayatollah Ali Khamenei au responsable du groupe, Ramadan Abdullah Shalah.

Le chef iranien a continué en déclarant que « la seule façon de libérer la ville sainte d’al-Qods est la lutte et la résistance », tout en ajoutant que « les autres solutions sont inutiles et futiles ».

Al-Qods est le mot arabe pour Jérusalem.

L’Ayatollah Ali Khamenei a également rejeté les revendications selon lesquelles les questions religieuses étaient au cœur des tensions régionales, en rejetant le blâme sur les États-Unis et ses alliés.

« Les Sunnites d’Alep, de Mossoul et d’autres villes sont massacrés par les criminels Takfiri, donc, ces crises n’ont rien à voir avec les Sunnites ou les Chiites » a déclaré l’Ayatollah Ali Khamenei.

Un Takfiri est un musulman qui accuse un autre musulman d’apostasie.

L’insécurité dans la région, a insisté Ali Khamenei, est la faute des États-Unis et de son ingérence dans les affaires des pays du Moyen-Orient, en décrivant Washington comme « la puissance la plus arrogante et le Grand Mal ».

Les commentaires sont arrivés un jour après que le président de l’Iran, Hassan Rouhani, ait dit que la seule option laissée aux Palestiniens dans la poursuite d’un état indépendant était « le djihad », a rapporté l’agence de presse iranienne Fars.

« Aujourd’hui, l’opinion publique mondiale est confrontée à cet argument solide que le régime sioniste n’a jamais favorisé la paix, et cet argument et ce raisonnement devrait être utilisé pour montrer qu’il n’y a aucun moyen, sauf le djihad et la résistance pour les Palestiniens contre le régime usurpateur » a-t-il dit à Shalah lors de leur réunion de mardi.

Selon Fars, Hassan Rouhani a blâmé Israël pour les conflits sectaires accrus en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, en Syrie, au Liban et en Afrique du Nord.

Source : Now The End Begins